jeudi 25 février 2010

Artemis Fowl de Eoin Colfer, Big Challenge Livraddict 2010, 3/9





Résumé : Un nouveau héros est né. Il a douze ans, est le dernier rejeton d'une dynastie de voleurs irlandais. Il vit dans un château, auprès de sa mère dont l'esprit a flanché lors de la disparition de son mari. La fortune des Fowl est au plus mal. Mais Artemis est un petit génie escorté d'un serviteur tout dévoué et doté d'une force peu commune. Voilà des atouts de poids pour faire aboutir un projet fou, qui ne pouvait germer que dans la tête d'un enfant : s'emparer de l'or des fées…

Mon avis : Dans le cadre du Big challenge Livraddict 2010, j'avais choisi de lire ce roman Jeunesse dont j'avais beaucoup entendu parlé. En effet, quelques uns de mes amis l'avaient lu et la plupart des critiques étaient enthousiastes. Malheureusement mon enthousiasme a quelque peu baissé au fur et à mesure de mon avancée dans ce livre pour plusieurs raisons.

Un anti-héros dont on ne parle que très peu

Généralement, lorsque un titre est un nom de personnage, le livre en question a tendance à être centré quasi intégralement sur le héros. Or, il m'est parut que ce n'était pas d'Artemis dont on parlait le plus mais de tous les personnages qui l'entourent : Butler, Capitaine Holly Short, Général Root... Ainsi, j'ai trouvé que l'on ne décrivait pas assez notre anti-héros : on sait qu'il est très intelligent, qu'il veut à tout prix devenir riche, qu'il n'a que très peu de scrupules mais pour définir qui est ce jeune homme, cela reste plus complexe. On pourrait croire qu'il est dépourvu de sentiments humains à part lorsqu'il est en contact de sa mère où l'on sent que sa dureté est mise à rude épreuve.
Les autres protagonistes m'ont vraiment parus caricaturaux : Butler, le garde du corps musclé et pas très futé, Mulch, le nain bourru ainsi que tous ceux appartenant à la FAR qui ont ce côté militaire vraiment cliché.

Un mélange des genres un peu fouillis

Fantasy, Science-fiction, réalité, on peut dire que Eoin Colfer utilise toutes sortes d'outils pouvant plaire au public visé. Cependant, même si j'apprécie ce côté « marginal » dans le sens où il est vraiment très original de voir par exemple des fées armées de la tête aux pieds, je n'ai pas réussi à accrocher à ce cocktail : un mélange de beaucoup de genres mais voir une armée quasi contemporaine composée de personnages de Fantasy ne m'a vraiment pas interpellé.
Il est vrai que c'est sans doute la dérision que recherche l'auteur mais cet humour n'a pas vraiment réussi à me faire rire, sourire de temps en temps, pas plus.

Une trame bien construite mais trop dispersée

Ce que j'ai trouvé de vraiment positif dans cette histoire est que l'on rentre directement dans le vif du sujet. On sait où l'on va dès les premières lignes. En revanche, à force de s'intéresser aux autres protagonistes, j'en oubliais la trame principale sans jamais vraiment raccrocher un wagon. J'avoue avoir eu du mal à trouver mes repère dans la partie centrale du livre. La fin est assez palpitante mais relativement prévisible à part le subterfuge d'Artemis.


Ainsi, je conçois très bien qu'on puisse aimé ce livre pour son originalité, son humour et bien d'autres qualités dont il dispose mais cela ne m'a pas parlé. Je ne conseillerai ni ne déconseillerai ce livre, simplement, je pense que c'est une histoire de feeling et avec moi, il n'est pas passé. Aussi je lui attribue la note de 09/20.




mardi 23 février 2010

Suivi du challenge The Big chalenge livraddict 2010 : 2/9


Ne me rappelant plus exactement quels étaient les neufs livres que j'avais choisis pour le chalenge, je me suis aperçu que l'un de mes livres lus récemmment faisait partie du challenge... Il s'agit du quatrième tome de la saga du désir : Révélation. N'ayant pas fait une critique unique mais globale de la saga, voici le lien conduisant au bilan : Bilan de la saga du désir (Twilight) .

Il ne me reste ainsi plus que 7 livres dans ce Challenge, bonne lecture à tous.

J'ai voulu porter l'étoile jaune de Françoise Siefridt





Mon sentiment à l'égard de ce « devoir de mémoire », tant défendu par les historiens et les professeurs d'Histoire-Géographie, a toujours été partagé. D'un côté, la guerre a été affreuse car une guerre n'est jamais une belle chose. De plus, elle a été basée sur un fondement de pensée totalement horrible : une « race » est supérieur à une autre, il n'y a pas de place à la différence et encore moins à la tolérance. Sur ce point de vue, il n'y a aucun doute, je me range du côté des historiens et autres : nous devons tout faire pour que notre pays ne connaisse plus la guerre et tout ce qui l'entoure.

D'un autre côté, il y a un gros problème de contexte : qui sommes-nous à l'heure d'aujourd'hui dans notre société pour juger ce qui a été fait par le passé? C'est un peu comme appliquer à notre temps un mode de pensée qui a été créé des millénaires auparavant... On ne peut pas le faire car c'est inapplicable hors de son contexte.

Pour reprendre l'idée globale de ma pensée, j'ai toujours adoré cette chanson de Goldman : Né en 17 à Leidenstadt et particulièrement le passage : Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast, Soldat d'une foi, d'une caste, Aurais-je eu la force envers et contre les miens, De trahir: tendre une main. En bref : il est très facile de dire ce que l'on aurait fait mais l'aurait-on fait? Alors oui nous pouvons condamner mais nous devons garder d'immenses réserves.

Résumé : C'est le jour même de l'ordonnance nazie imposant le port d'un insigne à tous les Juifs que Françoise Siefridt, une étudiante chrétienne de dix-neuf ans, décide d'arborer l'étoile jaune avec l'inscription " Papou ", pour en dénoncer le caractère barbare et humiliant. Un geste de solidarité courageux qui lui vaut d'être aussitôt arrêtée par la police française. De juin à août 1942, au cours de son internement comme " amie des Juifs " aux camps des Tourelles puis de Drancy, Françoise Siefridt a tenu un Journal dans lequel elle rapporte les scènes poignantes dont elle a été témoin.

Une préface historique intéressante mais longue

L'une des raisons pour lesquelles j'ai voulu faire ce partenariat est le caractère historique de l'ouvrage. J'ai souvenir, de part les cours d'Histoire-Géographie, des grands traits de la Seconde Mondiale mais je voulais avoir quelques détails, un peu plus de faits, en savoir plus sur les principaux acteurs de la guerre... On peut dire que j'ai été servi : avant le témoignage à proprement parler, M. Jacques Duquesne relate les principaux événements de la guerre. Cependant, il rend lourde sa préface en énumérant quantité d'ecclésiastiques ayant pris telle ou telle position. Certes, l'intérêt était là mais d'une part il y avait trop de matière en même temps et d'autre part, la préface occupe environ les quatre-vingts premières pages c'est-à-dire quasiment la moitié du livre...

Témoignage, mélange d'une femme à la fois affirmée et candide

A mon humble avis, pour vouloir s'afficher avec une étoile Jaune sur laquelle n'était pas inscrite la mention « Juive » mais « papou », il fallait avoir du cran! C'est la première impression que l'on ressent de cette jeune fille adorant la vie bien qu'elle ait été entrainé par une vague de protestations communistes. Elle s'attire bien évidemment les foudres des policiers qui virent en elle simplement la provocation mais leur devoir était de faire respecter les règles...

On sent vite que derrière toute cette force se cache une certaine ignorance ou candeur au vu de la situation : Françoise se réfugie dans ses croyances chrétiennes lorsque la situation lui semble floue. Elle arrive même à nous faire oublier qu'elle se trouvait dans des camps tant elle ressent de plaisir à vivre sa détention et à rencontrer d'autres personnes... Mais sa bonté de cœur lui permet de traverser les expériences des deux camps où elle fut détenue. Elle donne son âme au service de ses codétenues et des enfants dont elle s'occupe. Une femme admirable, on ne peut en douter!

Une postface axée sur l'analyse de l'action de Françoise Siefridt

Après le témoignage, c'est au tour de Cédric Gruat d'analyser la situation mais lui oriente le sujet sur son ressenti des actions de Mme Siefridt et de tous ceux qui, comme elle, ont voulu porté cette étoile par choix de protestation et par acte de foi qui ne défini pas une différence entre Chrétiens et Juifs. J'ai trouvé cette démarche analytique très intéressante car, en extrapolant le témoignage, il m'a fait me rendre compte que certains détails m'avaient échappés. Les annexes qui terminent l'ouvrage aident, elles aussi, à la compréhension du contexte : lieux, protagonistes etc.

Pour conclure, bien que la préface soit à mon goût quelque peu lourde, ce témoignage dans sa globalité est de très bonne qualité tant par l'aspect de la guerre qu'il transmet que pour son contenu historique. J'attribue donc la note de 14/20 à ce livre et remercie livraddict et les éditions Robert Laffont pour le partenariat.



Commerce et tourisme face à la réalité

La France, notre cher pays, reste l'indétrônable champion international de tourisme en terme de fréquentation. De nombreuses raisons sont à l'origine de ce succès notamment notre capitale, Paris et ses monument, son patrimoine culturel, sa vie nocturne... La Côte d'Azur et ses multiples stations balnéaires... Des régions aussi différentes les unes des autres avec chacune sa part de culture, ses paysages oniriques... Mais, parce qu'il n'y aura toujours un « mais » dans mes articles, nous courrons droit à la catastrophe en terme de tourisme si rien ne change...

Je vais dans un premier temps contextualiser la situation en vous racontant... une partie de ma vie. Il y a douze ans, mes parents ont décidé de fuir la vie parisienne dans tout ce qu'elle a de plus pénible : transports en commun, bruits incessants et j'en passe. Mon père était alors cadre supérieur et ma mère informaticienne.. Ils aspiraient à un changement de qualité de vie, pour eux et pour nous. Malheureusement, entre la période où ils sont arrivés sur le marché de travail et la fin des années 90, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts à savoir que sans diplôme encore existant, il est très difficile de trouver un travail d'autant plus que dans le milieu bancaire, on ne peut pas être rétrogradé à part lorsqu'on est mis au placard.

Nous voici donc exilé en Bretagne depuis 1997 où mes parents sont devenus commerçant à savoir à la tête d'une Maison de la Presse.

Je vis donc depuis mon plus jeune âge dans ce milieu où la qualité de vie n'est pas le premier sentiment qui me vient à l'esprit quand je pense commerce mais je m'écarte du sujet.

Ce milieu est pour une grande partie dépendant du tourisme et subit les crises, les lois visant à tout centraliser, des charges qui croissent chaque année car elles sont moins bien adaptées aux petits commerces qu'aux cadors du métier. Ainsi les fermetures d'établissement s'enchainent et personne n'intervient. Conséquence tout à fait logique puisqu'on ne regarde plus les commerces, toutes les attentions sont tournés vers la grande distribution...

L'année 2009 fut (enfin) l'année où l'on a parlé « commerce » surtout grâce à la baisse de la TVA dans le milieu de la restauration... Bien sûr, les médias n'ont pu s'empêcher de s'accaparer l'évènement. Il fallait respecter les engagements, il fallait embaucher... Tout cela en nous montrant ceux que je nomme les cadors du métier c'est-à-dire ceux qui sortent le même nombre de couverts dans toutes les situations, qui brassent de l'argent autant que de bière ou encore ceux qui vendaient leur café 2,50€... En revanche, on parlait beaucoup moins de tous les petits commerces pour qui la baisse de la TVA n'a pas été source démesurée de profits mais juste un moyen de survie, le tuba qui n'aide pas à sortir de l'eau mais à reprendre son souffle... Certes, beaucoup en profitent mais ce nombre est infime par rapport à celui de ceux qui ont sauvé leur établissement.

Je constate avec grande amertume que les politiques, quel qu'ils soient, à n'importe quel échelon, n'arrivent pas à associer commerce et tourisme. En cause la grande distribution qui, sans le moindre scrupule, agit en « rouleau compresseur » en s'accaparant petit à petit de tous les secteurs. Leurs agrandissements et pullulations tuent le commerce de centre ville. Alors vous me direz qu'il y a une question de prix et je ne pourrai pas dire le contraire. Cependant, j'imagine tous ces petits village ou autres villes sans leur commerce et je n'arrive alors pas à concevoir qu'on puisse vouloir développer le tourisme sans penser à la sauvegarde des centre villes...

Le débat n'est pas d'actualité mais il l'est pour moi qui espère chaque jour que son pays gardera ses valeurs et sauvegardera son patrimoine.

dimanche 21 février 2010

Bilan de la saga du désir (Twilight)




Je suis arrivé hier soir à la dernière ligne du dernier tome de cette saga qui a marqué l'actualité littéraire de ces deux dernières années. Plusieurs sentiments se sont entremêler durant ma lecture : agacement, plaisir intense, ennui, tristesse, compassion et j'en passe...
Il n'est pas dans mes habitudes de lire ce genre de livre qu'on qualifie généralement de "livres pour filles" assez injustement à mon humble avis. Je concentre d'habitude mes lectures sur la fantasy, la philosophie ou encore la science-fiction mais avec l'âge qui (normalement) amène la maturité, je me suis décidé à ouvrir mon esprit et à l'étendre le plus possible. Ce fut une sorte de résolution que je n'applique pas que pour la littérature : si nous allons seulement vers ce que nous connaissons déjà, nous ne pouvons pas avancer. Il en va, par exemple, de même pour la politique : si l'on s'intéresse seulement aux théories du parti auquel on se sent une appartenance et que l'on ne confronte pas avec d'autres théories, comment peut-on avoir un quelconque recul. L'exemple n'est pas très bien choisi car, surtout en ce moment, aucune "théorie" n'est émise, il s'agit juste d'émettre un avis contraire à ce qui se met en place, une absence totale de factualisation... mais cela est une autre histoire. Ainsi, j'ai ouvert l'une des portes de mon esprit pour lire cette saga.
D'autres raisons m'ont poussé à lire ces livres : d'une part, le peu de personnes avec qui, dans mon entourage, je partage mes goûts littéraires a lu cette saga avec des avis partagés et d'autre part, j'aime me tenir au courant de ce qui se vend beaucoup pour le justifier ou non...

Comme je ne peux guère dresser un bilan général de cette saga, je vais brièvement décrire ce que j'ai pensé de chaque tome :

Tome 1 : Fascination
Mes premiers pas dans ce nouveau genre furent relativement laborieux... Les premiers chapitres se consacrent uniquement à la personnalité de cette Bella Swan : portrait d'une adolescente perturbée et dépressive qui vient vivre chez son père dans la partie la moins exposée au Soleil des Etats-Unis, aucune raison d'aller mieux pour notre chère héroïne... Pour continuer dans sa détresse totale, sa difficulté à s'adapter la rend à la limite de l'asociabilité et son père ne l'aide que très peu par son manque d'affirmation dans son rôle... Mais vint alors le fabuleux Edward, homme parfait selon elle entouré d'une famille quelque peu étrange... Je ressentis vraiment une profonde lassitude jusqu'aux premiers événements fantastiques qui ont ravivé la flamme de ce livre. Bella oscille alors entre amour et désespoir.
Je finis quand même le livre avec une impatience de lire la suite malgré tout ce qui m'a dérangé pendant ma lecture mais le titre français ne ressemble en rien à mon état d'esprit... pour le moment.

Tome 2 : Tentation :
La suite plus ou moins attendu de la saga me subjugua par son début très prenant... J’enchainai alors le début telle une drogue impossible à se débarrasser... L'arrivé des loups-garous dans l'histoire apporte son lot de surprises et de nouvelles interrogations : quelle va être leur implication dans le déroulement de l'histoire?? La partie centrale du livre s'avéra plus ennuyeuse : pas d'action, peu de rebondissements mais cependant on ressent tellement que quelque chose d'incroyable va se dérouler à la fin que l'on ne peut s'arrêter, l'attente est palpable, insupportable... La fin ne m'a donc pas laissé sur ma fin... En effet, ce fut une totale réussite, un incroyable dénouement qui renforce le désir d'en savoir plus. Tentation, le titre s'avère ressembler à mon ressenti, je ne pouvais pas m'empêcher de lire le troisième tome... Cela aurait été une pure et simple honte!!

Tome 3 : Hésitation :
A part un début encore une fois très addictif, j'ai pris la pleine mesure du titre Hésitation, j'ai failli arrêter ma lecture tellement je m'ennuyais fermement... Les tergiversations de Bella m'ont vraiment agacés au plus haut point... Je t'aime mais il ya l'autre mais je veux qu'on reste ami... Bref, je me suis accroché jusqu'à la fin du tome en espérant que le désir serait ravivé!!! La fin s'avéra relativement haletante juste pour entretenir ma motivation...

Tome 4 : Révélation :
"On garde le meilleur pour la fin". Ce dernier tome a été complètement dévoré... Ce fut une véritable Révélation... Les chapitres s'enchainent sans ressentir le moindre ennui, la moindre baisse de régime. Le suspens reste à son comble et les rebondissements sont d'une imprévisibilité hors norme!!
J'ai aussi relevé l'incroyable talent de l'auteur dans son écriture lorsqu'elle s'imprègne de Jacob pour la narration... Elle a réussi à mettre en phase son écriture et la personnalité de Jacob, exercice que je qualifierais de délicat car il fallait se détacher de l'harmonie entre le style et la personnalité de Bella.
Quant au dénouement, il nous tient en haleine jusqu'à son achèvement nous laissant cependant avec un léger sentiment d'inachèvement... Peut-être tout simplement pour préserver une ouverture dans le cas où l'auteur se déciderait à continuer sa saga. Toutes les spéculations sont permises...

Je ne noterai pas cette saga ni les tomes individuellement uniquement car d'une part, globalement ils se dissocient trop les uns des autres et j'ai lu les deux premiers tomes il y a quelques mois donc je ne peux plus juger catégoriquement. Cependant, malgré tous ses défauts, je recommande cette saga dont le battage médiatique peut être remis en cause mais qui est d'une qualité indéniable.

Défi : Lecture que l'on ne s'imaginerait pas lire


Voici un petit défi que j'ai créé sur livraddict et qui compte aujourd'hui 40 participants




Hier m'est venue à l'esprit un petit jeu/défi que je trouverais à la fois amusant et intéressant. Voilà le but : comme tout le monde, j'imagine que vous avez des catégories de lectures que vous affectionnez plus que d'autres. A l'inverse, certaines ne vous donnent vraiment pas envie...
J'ai toujours eu pour principe de ne rien juger tant que je ne connaissais pas et de faire mes opinions moi-même sur ce que je lis, pense etc. Cependant, j'ai toujours été réfractaire aux romans à l'eau de rose et aux biographies/autobiographies.
Celui ou celle qui va répondre à ce message doit choisir deux livres , un dans chaque catégorie, et me défier pour que je les lise.
A son tour celui qui défie doit exposer deux catégories de livres qu'il n'aime pas et sous forme de chaine, chacun va défier le précédent en attendant de se faire défier...

Récapitulatif : Je n'aime pas les romans à l'eau de rose et les biographies/autobiographies. Quelqu'un me défie à lire un livre de chaque et relance le jeu en définissant deux styles qu'il n'aime pas.

Si vous désirez jouer, cliquer sur le logo (merci Aily ;) )

Coeur d'Encre de Cornelia Funke




Résumé : " C'est alors qu'elle le vit. La nuit pâlissait sous la pluie et l'inconnu n'était guère qu'une ombre. Seul son visage, tourné vers la maison, était éclairé. " Qui est cet inconnu au nom de doigt de poussière ? Qui est Capricorne ? Et qui est Langue Magique ? Meggie ira chercher les réponses dans un vieux village d'Italie, et entre les pages d'un mystérieux livre...

Mon avis :

Après ce petit Book Club de livraddict fort instructif sur le livre de Cornelia Funke, Coeur d'Encre, il est temps pour moi de sortir ma propre critique.

Pour tout lecteur adepte d'aventures épiques, de personnages héroïques, de batailles dévastatrices... (oups je m'emporte). Qui n'a jamais rêvé soit d'intégrer l'histoire et de partager les aventures des héros soit de les faire vivre pour qu'ils existent physiquement parlant et non seulement dans notre imagination?

C'est ainsi que se présente le principal point fort du livre de Madame Funke : à travers cette histoire, elle nous montre une potentielle réalité où quelques « élus » seraient capables, tout en lisant, de donner vie aux personnages de livres... pour le meilleur et pour le pire. Cela m'a fait pensé à une scène d'un vieux film ou alors à un pur produit de mon imagination (???) où je voyais dans la télévision un homme regardant un film où il voyait un autre homme devant sa télé et ainsi de suite.

L'histoire s'enchaîne alors très bien où l'on oscille entre la réalité et l'imaginaire sans trop savoir sur lequel nous arrêter. J'ai cependant déploré un peu trop d'alternance à chaque chapitre où l'on allait d'un groupe de protagonistes à un autre avec quelques fois une légère difficulté à reprendre le fil de l'histoire. Cela peut malgré tout s'appliquer à moi seul car j'ai pris pour habitude de lire plusieurs livre à la fois mais normalement j'ai rarement tendance à perdre mon point d'ancrage.

J'ai donc était envouté par cette histoire où le rocambolesque dénouement m'a amené à une conclusion des plus positives lorsque je termine le premier tome d'une saga : « je veux lire la suite ».

Nous arrivons maintenant aux personnages. La particularité non familière pour moi dans ce livre fût que ce ne sont pas les principaux protagonistes qui m'ont subjuguer mais les personnages secondaires bien plus mis en relief à mon goût. Ainsi, j'ai trouvé que Mo n'avait que très peu de personnalité : il agit sans marque de courage et avec des intentions non affirmés à part récupérer sa fille. Cette dernière, à part son côté « tête brulé » ne m'a touché plus que cela. En revanche, j'ai adoré les personnalités respectives d'Elinor et de Doigt de Poussière : pour la première, derrière sa passion des livres et son irascibilité chronique se cache un grand cœur des plus fragiles et pour le second, c'est avant tout le mystère l'entourant qui m'a interpelé. On a du mal à dégager ses intentions à part sa volonté de retourner dans son livre. Quant aux méchants, même s'ils sont présentés un peu caricaturalement, on a du mal à ne pas ressentir leurs infâmes intentions. Pour moi, « La Pie » de part sa cruauté et son absence totale de sentiments , m'a encore plus horrifié que Capricorne. Et puis il y eut Basta... l'anti-méchant de base qui tergiverse sans cesse entre superstitions et malhonnêteté.

Pour conclure, toues les suppositions sont permises pour la suite tellement l'ouverture de fin est large. Malgré ses quelques défaut, ce roman est réellement un bon choix que l'on classe dans la catégorie Jeunesse mais qui se laisse agréablement lire par les plus âgés. Si je devais résumer en une phrase la nouveauté que ce livre m'a apporté serait : « Cornelia Funke a marqué son empreinte grâce à la réciprocité : « nous venons au livre et le livre vient à nous ». Je recommande donc ce livre à un public très large et j'y attribue la note de 15/20.

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L'Impératrice des éthérés de Laura Gallego Garcia




Résumé : Un majestueux palais que l’on croirait sculpté dans la glace, une Impératrice aussi sublime qu’ensorcelante, un monde paradisiaque où vivent des être purs… La légende du Royaume éthéré fascine les enfants des Cavernes, ces grottes où vivent les hommes. Mais lorsque Bipa, l’une d’entre eux, partira à la recherche de son meilleur ennemi, un garçon qu’elle adore détester, elle croisera en chemin des créatures animées d’une inquiétante puissance magique. À bien y réfléchir, c’est à se demander si cette terre idéale ne cache pas un désert de givre… et de mort.

Mon avis :

Cela faisait quelques années que je n'avais pas touché un livre Jeunesse hormis les Harry Potter bien que je sache pas si l'on peut vraiment le classer dans ce rayon. Ce fut donc avec un réel plaisir de recevoir ce livre des éditions Baam!, partenariat avec livraddict.com . Après avoir fait un petit tour des critiques qui étaient toutes très positives, j'ai légèrement remis en cause mon jugement car pour ma part, j'ai été très loin de la transcendance.

L'histoire commence par la présentation des personnages principaux et de leur environnement pour poser le fond de l'histoire. Les protagonistes vivent dans une grotte et ne sortent que très rarement en raison d'une éternelle tombée de neige. On ressent dès les premières pages que l'histoire va tourner autour de deux jeunes de la « tribu » : Aër, un doux rêveur qui veut partir à la recherche de l'inconnu et de sa tentation malgré toutes les superstitions et légendes entourant cette fameuse « Impératrice » et Bipa, une jeune fille téméraire et rationnelle qui ne baisse jamais les bras grâce à la puissance de son courage.

Puis Aër décide de partir à la conquête de la montagne ébloui par son imagination... Même si Bipa renie ses sentiments pour le jeune homme, elle va quitter la grotte à sa recherche où elle va rencontrer de multiples obstacles.

Ce fût surtout le départ de l'histoire qui ne m'a pas interpelé car tout est présenté de manière succincte avec très peu de reliefs : les personnages sont enfermés dans un caractère précis sans autres éventualités, l'univers est bien trop résumé à la grotte avec rien autour hormis la neige. Cependant, au fur et à mesure des étapes jalonnant l'aventure, on rencontre d'autres personnages ou entités fantastiques que notre imagination met en relief ainsi que des lieux que beaucoup seraient curieux de visiter... Malgré tout, je restai à chaque étape sur ma fin avec la sensation que ce n'était pas abouti, je voulais en savoir toujours plus.

De plus, il m'a manqué des rebondissements que j'exige dans les romans que je classe dans le haut niveau. L'histoire et surtout le dénouement restaient assez prévisible.

Concernant l'écriture, cet ouvrage est écrit d'une manière assez déliée tout à fait adaptée au public visé. En revanche, je n'y ai pas trouvé beaucoup d'originalité, pas de style particulier qui fait que si j'étais en présence d'un livre de Laura Gallego Garcia, je ne saurais pas reconnaître une quelconque empreinte, une marque de fabrication.

Pour conclure, j'ai apprécié cette aventure mais il y a eu trop de petits détails qui m'ont dérangés pour en faire un très bon livre auquel je donne la note de 12/20. Je remercie cependant les éditions Baam! Et livraddict.

BAAMEDITIONS


Le miroir de Cassandre de Bernard Werber


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Résumé : Et vous, que feriez-vous si vous vouliez voir le futur et que personne ne vous croie ?


Mon avis : Je me rappelle dans mon enfance une expérience à laquelle je m'adonnais dans mes délires de « super-héros » : j'avais un petit miroir que je faisais refléter dans une grande glace. Avec les réflexions multiples, cela faisait comme un tunnel sans fin, je m'imaginais alors un monde parallèle que je pourrais rejoindre par ce tunnel ou bien un voyage dans le temps... Un peu comme Werber et sa futurologie. Comme d'habitude, Werber mélange avec facilité déconcertante dans ce livre de nombreux domaines : la science, la philosophie, la sociologie, mythologie... Cependant, il ne s'est pas contenté de « faire du Werber »...



Dans ses autres livres, le personnage principal est souvent quelqu'un de relativement simple, un caractère affirmé et une personnalité bien décrite mais sans aucune extravagance. Or, l'histoire démarre en présence d'une jeune fille de dix-sept ans n'ayant aucune souvenir de son enfance jusqu'à la mort de ses parents. Scolarisée dans un pensionnat, elle s'y enfuit en s'attaquant à son proviseur et devient... une fugueuse qui va ensuite évoluer dans un monde de crasse, d'ordure ou encore de délinquance : celui de la rue. Bien qu'elle soit une enfant prodige, une malédiction se dresse autour d'elle en rapport à son prénom. Elle partage en effet son prénom avec celui d'une femme, dans la mythologie grecque, qui fut comdamné à voir le futur sans jamais être crue. Son don qui devint malédiction lui fût donné par Apollon qui en échange réclamait son corps mais celle-ci s'y refusa. Elle avait notamment prédit la venue des Grecques dans la cité de Troie.



En cette période de crise, Werber nous décrit un monde dans une futur proche où tout est noir. Il n'y a plus de place pour la liberté, ceux qui s'en sortent sont considérés comme un « troupeau de lemmings » se dirigeant vers la « falaise » sans savoir qu'ils courent tous vers leur suicide. Aucun personnage n'est épanoui : ils ont tous raté un passage de leur vie et rejettent la faute sur les autres en vivant dans l'anarchie absolue.



Personne ne sait ce que son avenir lui réserve mais ce roman nous met en présence d'une réalité que tout le monde semble ne pas voir ou fuir : le monde change, trop vite à mon goût, mais surtout pas d'une bonne manière. C'est ce que renferme ce livre : il n'y a pas que des personnes qui réussissent , il n'y a pas que de gens chanceux, il n'y a pas que des gens heureux, il y a cependant ceux qui ont conscience que la terre tourne... dans le sens inverse.



J'ai eu beaucoup de mal à cerner là où Werber voulait nous emmener, je ne le sais toujours pas très bien d'ailleurs... Peut-être veut il « surfer » sur la vague écologique, peut-être est-il résigné quand il se penche sur l'évolution de notre planète ou peut-être nous adresse-t-il un message pour nous faire réagir. Je n'en ai aucune idée mais je vous recommande ce livre pas pour son incroyable histoire mais pour son message profond. Lire est une bonne chose pour s'évader l'esprit mais certains comme celui-ci doivent nous rappeler que nous avons un devoir envers nos prochains. Comme le disait si joliment Saint-Exupéry : « on n'hérite pas de la terre de nos parents, on l'emprunte à nos enfants ». Comme j'ai jusqu'ici mis une note à chacun de mes livres, j'attribue la note de 16/20 sachant qu'il est très difficile de juger ce livre.

vendredi 19 février 2010

Anna Gavalda, Je voudrais que qu'elqu'un m'attende quelque part




Résumé
: Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d'espoirs futiles, ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu'il leur arrive, ils n'ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d'émotion qu'ils transportent et que révèle tout à coup la plume si juste d'Anna Gavalda. En pointant sur eux ce projecteur, elle éclaire par ricochet nos propres existences.

Mon avis : Lorsque je me ballade seul dans les rues en absence de musique, je m'amuse à observer les gens... Caractéristique de ma personnalité qui a tendance à me faire passer pour fou dans mon entourage... Parfois même, mon incurable curiosité me pousse à m'attarder sur leur conversation. Et puis, lorsque vous travaillez dans un bar, vous côtoyez des gens totalement différents issus de n'importe quelle catégorie sociale. Certaines de ces personnes m'amusent, d'autres m'inquiètent, et d'autres encore me font peur. C'est un peu le travail effectué par Anna Gavalda dans ce livre : immortaliser un bref instant de vie d'un individu que l'on croise dans la rue ou que nous voyons tous les jours.

Au premier abord, j'eus du mal à accrocher car d'une part je ne savais pas quelle direction suivre et d'autre part, dans la première nouvelle, (peut-être la deuxième aussi) il faut vraiment être Parisien pour pouvoir se repérer dans toute cette succession de rues, de places et autres bâtiments.

Puis, j'ai commencé à prendre un certains détachement et me voilà plongé dans chaque histoire : je voyais à travers les yeux des douze « héros », je ressentais leurs émotions, je riais de leur existence pour la plupart banale et futile, je voulais découvrir pour d'autres la suite de leur vie.

Lorsque l'on prend une pause entre les nouvelles, on ne peut s'empêcher de s'identifier à l'un des personnages, ou à l'un de nos souvenirs ou alors à quelqu'un que l'on a rencontré pour notre plus profond déplaisir... Chacun peut y retrouver un fragment de sa mémoire.

Bien sûr, on peut lui reprocher un simplisme déconcertant dans l'histoire comme dans le style, l'accumulation de clichés de notre société, l'absence de profondeur. Cependant' c'est aussi cela qui fait le charme de l'œuvre...

Pour conclure, n'étant pourtant pas adepte de livres trop proches de la vie de tous les jours, celui-ci m'a emporté. J'en ai aussi déduit que la totale absence d'intrigue ne signifiait pas obligatoirement une indéniable niaiserie mais une potentielle fraicheur. Contrairement à Levy, ce livre me donne envie de lire d'autres ouvrages d'Anna Gavalda... J'attribue donc la note de 15/20 à ce livre.

Laurent Gounelle, L'homme qui voulait être heureux




Résumé : Imaginez...
Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où...
Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas heureux.
Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existence à la hauteur de vos rêves.
Avec L'homme qui voulait être heureux, c'est tout un monde de possibilités nouvelles qui s'ouvre à nous à la lecture de cette histoire passionnante, où l'on découvre comment se libérer de ce qui nous empêche d'être vraiment heureux

Mon avis :

Lors de ma critique de L'Alchimiste, je vous avez promis de vous parler d'un autre conte philosophique. Ce n'est pas un « conte » à proprement parler en cela qu'il n'est pas rédigé comme tel : c'est plutôt un ouvrage de « développement personnel » (terme particulièrement à la mode...) romancé. Cette critique ne portera pas sur les personnages car ils n'ont pas de nom (s'il m'arrivait d'en parler, je les nommerai « le touriste blasé » et le « vieux sage »). Elle ne se dirigera pas non plus vers l'histoire car il n'y en a pas dans le sens où on l'entend... ( Vous : « Mais que reste-t-il pour réaliser un billet...? »). Il me faut alors vous parler de mon ressenti et des différentes manières d'aborder ce livre.

A partir du moment où j'ai entendu parler de cette œuvre, je me suis tout d'abord interrogé sur la présomption de cet auteur. Qui peut se targuer de détenir les secrets de l'accession au bonheur alors qu'autour de nous se dressent des montagnes de drames en tout genre? D'un autre côté, la période pendant laquelle j'ai découvert ce livre coïncidait avec un certains passage à vide. Ma réflexion fût rapide : « sachant qu'une consultation chez un thérapeute coûte au minimum quarante euros et que ce livre en vaut dix-sept, qu'ai-je à perdre ». Aussi, je l'acheta... Un soir où je ne dormais pas chez moi et avait pour seule compagnie ce livre, l'insomnie s'emparât de moi tel un parasite des plus coriaces... Je n'eus d'autre choix que d'ouvrir ce petit rectangle de bonheur avec un mélange de réserve et d'impatience car « Oui, Mesdames et Messieurs, moi aussi je veux être HEUREUX!! ». (Vous : « il va peut-être nous parler du bouquin un de ces quatre matins...).

J'ouvre donc le livre et me voilà embarquer dans une histoire incroyablement... banale. Un « touriste blasé », professeur de son état, débarque à Bali seul pour ses vacances. Il rencontre alors le « vieux sage » qui vit dans une maison des plus vétustes et qui va lui démontrer d'une manière rigoureuse et simplissime que la seule et unique barrière à notre propre bonheur est la peur (ou le doute). Nous entrons alors dans une succession d'événements qui ont pour but de faire réaliser au « touriste blasé » que l'appréhension des événements nous retient alors que lorsqu'on les réalise, on construit pierre après pierre notre bonheur. Relativement facile à dire et simpliste me direz-vous. Je dois avouer que cela a tendance à nous frustrer, moi le premier... Mais le recul apporte des réponses. Au fond de moi, je croie que beaucoup de serrures ont établis leurs nids dans notre cerveau, reste à trouver les bonnes clefs... Vous verrez dans ce livre des constations scientifiques véridiques (auxquelles aucune explication n'a encore été trouvée) qui agrémentent mon point de vue mais je désire que vous les découvriez tout comme je l'ai fait : ouvrez les yeux mais surtout votre esprit.

J'aurais davantage pu crédibiliser mon billet par de multiples citations telles que « connais-toi toi même », « aide-toi et le ciel t'aidera » (liste à compléter si vous le désirez...) mais par principe, je n'aime pas les phrases toutes faites. Laurent Gounelle nous donne un rendez-vous avec nous même qu'il ne faut pas manquer. Ce livre m'a apporté tout d'abord quelques clefs pour mon avenir mais surtout appris que la simplicité pouvait être d'une grande profondeur. J'attribue donc la note de 17/20.

L'Assassin Royal, Tome 3 : La Nef du Crépuscule (Big Challenge Livraddict 2010 : 1/9)



Résumé : Ravagé, pillé, le royaume des Six-Duchés plie sous le joug de l'envahisseur. Les navires de guerre ne parviennent plus à tenir les pirates rouges en respect. Dans le pays, les dissensions éclatent entre les duchés côtiers, qui doivent supporter les incessantes attaques de l'ennemi, et les duchés intérieurs qui se désintéressent de leur sort. La cour elle-même, où le vieux souverain est manipulé par Royal, n'est plus qu'un théâtre d'intrigues où règnent en maîtres le soupçon, la traîtrise et le mensonge. Aussi le prince Vérité décide-t-il d'entreprendre une quête insensée : aller trouver les anciens, par-delà les montagnes, pour leur rappeler leur serment de venir en aide au royaume dans ses heures les plus sombres...

Mon avis : Après lecture du premier tome qui m'avait littéralement plongé dans l'univers de Robin Hobb, je n'avais qu'une hâte : lire la suite. Or, le tome deux ne m'avait pas convaincu par son histoire. J'avais en effet observé beaucoup moins d'action, une intrigue trop centrée sur la relation entre Fitz et son loup et des révélations trop peu nombreuses à mon goût. Cependant, ce troisième tome a ravivé en moi une flamme se mourant et donc un plaisir incommensurable sur cette saga.

Tout d'abord, j'ai cerné plus profondément le caractère de chaque personnage hormis Vérité qui s'avère malheureusement contraint à un départ pour sauver les Six-Duchés. FitzChevalerie a beaucoup appris de ses précédentes aventures. Il développe de grandes capacités à se contrôler lui et ses dons (l'Art et le Vif). Il devient un homme courageux, se donnant corps et âme pour son royaume tout comme pour son Roi-servant absent malgré son impuissance indéniable sur la plupart des situations du Royaume notamment sur les manipulations de Royal... La Reine Kettricken dévoile son incroyable détermination et son soutien au jeune garçon. Dame Patience se montre imprévisible. Je pourrais continuer à vous décrire chaque protagoniste de notre aventure mais il y a beaucoup à en dire sachant que chacun contribue à apporter une pierre créant un magnifique monument...

C'est bien d'un monument en réalité dont je vous parle car, outre les personnages, l'histoire suit un fil conducteur qui nous mène de la première à la dernière phrase vers la chute d'un royaume. On traverse des phases de batailles épiques, de trahisons, d'émotions fortes sans jamais perdre haleine. On est tellement plongé dans l'histoire que l'on vit chaque sentiment de Fitz en gardant l'envie irrépressible de le préserver d'une fin inéluctable... Cette fin m'a laissé dans un mélange d'amertume, de tristesse et d'impatience... Que me réserve le quatrième tome...? J'espère autant d'émotions et de rebondissement.

En ce qui concerne l'écriture, Robin Hobb marie avec excellence les mots, adoptant un vocabulaire précis voir complexe et des phrases s'enchainant tel un enfilement de perles noires créant un magnifique collier. Cependant, je pense que l'écriture pourrait rebuter les plus jeunes.

Après cette critique acerbe sur le Premier Jour de Levy, je ne désirais pas réitérer sur un billet aussi négatif... Cependant cette œuvre m'a littéralement transcender de telle sorte qu'il était simple d'en dégager autant de positivité. Je vais quand même émettre un petit point négatif d'une faible importance et totalement subjective : les chapitres sont un peu longs et les lignes serrées (Quelle sévérité...!). Je vous recommande de commencer/continuer ce cycle qui s'avère être de plus en plus passionnant. J'attribue donc la note de 18/20.


Le Premier Jour de Marc Levy




Les temps changent, c'est un fait, les modes aussi... Je me promène dans la rue en constatant que les gens sont dans une bulle qui consiste à regarder droit devant soi sans regarder ce qui se passe autour d'eux. Cette bulle, je vais la nommer la superficialité (j'aurais pu choisir aussi le conformisme). D'ailleurs, si l'on prend l'étymologie du mot personne qui provient du latin « per sonare » signifiant « pour jouer ». Il s'agissait de la désignation des masques que portaient les acteurs de la Comedia Del Arte. Une personne est donc un masque.

Vous êtes sans doute en train de vous demander quel est le rapport entre cette introduction et Le Premier Jour de Marc Levy, introduction réaliste à tendance pessimiste. En fait, il est tout simple, dans la semaine où j'ai lu ce livre, j'ai appris que marc Levy était l'auteur le plus vendu en France, je me suis donc penché sur le rapport entre son style et la société actuelle, une triste déchéance...

On avait pourtant essayé de me prévenir : « tu n'aimeras pas Levy », « Ces romans sont tous simplistes », « quand tu en as lu un, tu les as tous lu » et j'en passe. Cependant je ne suis pas du genre à forger ma propre opinion en fonction de ce que j'entends autour de moi donc j'ai profité de ce cadeau de ma mère pour construire un avis personnel.

Je vais donc commencer par le scénario. Ma première réaction après lecture de la quatrième de couverture : « génial, deux thèmes que j'adore : l'archéologie et l'astronomie ». Un autre motif qui a étoffé ma volonté de dégager seul mon opinion... Le scénario pêche tout particulièrement par son manque de crédibilité. La quasi absence de réalités scientifiques approfondies m'a complétement détaché de la trame de fond de l'histoire. Par conséquent, je n'ai pas cru une seule seconde à la plausibilité de l'histoire. Je ne préfère même pas parlé au sujet de la terrible conspiration internationale qui guette, tel un faucon survolant sa proie, nos deux protagonistes...

Nous arrivons maintenant aux personnages... En parallèle, deux scientifiques qui échouent, au début du roman, dans leurs projets respectifs et qui sont ainsi condamnés à retourner dans leurs pays... L'un est résigné, l'autre est déterminée malgré les doutes à retourner en Éthiopie pour poursuivre ses recherches. Je ne pourrais en raconter davantage sur nos deux aventuriers tellement ils sont d'une platitude désespérante... A la rigueur, j'ai préféré les personnages secondaires : Yvory, le sage traître qui prend par la suite des risques pour protéger et mener nos deux scientifiques dans leur « quête » ou encore Jeanne qui fait fait en sorte que sa sœur poursuive sa quête avec comme arrière pensée de renouer leur relation et de sentir à nouveau qu'elle a une famille.

Quel désastre! Je viens juste de me rendre compte que je dresse une critique uniquement négative de cet ouvrage... Certes, je n'ai pu dégager seulement deux points positifs mails ils méritent d'être divulgués... Le premier est que l'on peut allègrement penser à autre chose pendant quelques pages sans toutefois ni se perdre dans la trame de l'histoire ni ressentir le besoin de revenir en arrière pour retrouver tous les détails manqués... Le deuxième concerne... les cinq dernières pages du roman où un bouleversement émotionnel incommensurable submerge le lecteur à qui il ne reste un seul et unique choix : patienter quelques mois pour acheter la suite... (« Ah bon? Il est sorti? Mince, j'ai oublié de le mettre dans ma liste du Papa Noël... »)

Pour conclure, je recommande ce livre à tous ceux qui vont s'entasser l'été sur des plages où il est difficile de s'entendre ou bien à ceux qui s'ennuient fermement sur leur trône ou encore à tous les moutons qui suivent le mouvement général... En réalité, pour revenir à l'introduction, je déplore tout simplement que la superficialité s'attaque à tout même à le littérature! On met en avant de l'écriture terne à la limite de la niaiserie alors que se cachent dans la nature des auteurs de talent qui disposent, eux, d'une réelle imagination et d'un vocabulaire quelque peu plus élaboré. Je m'excuse auprès de tous ses fans mais je ne peux pas suivre ce mouvement insignifiant. Ma première critique acerbe se conclue par la note de 07/20.

Et on fait quoi maintenant... wait and see?




Deux faits d'actualité m'ont marqué ces derniers jours : la conclusion du sommet de Copenhague et le film Avatar. Vous vous interrogez sûrement sur le lien entre les deux? Il est pourtant simple (sauf si vous n'êtes pas allé voir le film Avatar..) : l'Homme, pour trouver toujours de nouvelles sources de profit, s'attaque indubitablement à la Nature en oubliant que c'est elle à qui l'on doit d'être aujourd'hui présent sur notre planète. Pardonnez-moi messieurs les créationnistes mais je suis irrévocablement athée... ou plutôt non : Agnostique. Je suis convaincu qu'il existe une force, quelque chose qui nous surpasse, quelque chose que nous voyons pourtant tous les jours mais que l'on a tendance à ignorer. Cette force, je pense que c'est la Nature où l'homme n'est qu'une infime partie avec cependant le plus grand potentiel destructeur.

Il faudrait être aveugle et sourd pour ne pas se rendre compte que l'on perturbe l'équilibre naturel depuis des années entre l'enchainement intensif des catastrophes naturelles, les divers reportages montrant que le monde est en danger pour certaines espèces d'animaux et même certains peuples... Et encore cela fait des années que nous pouvons nous en rendre compte : les migrations de certaines espèces d'oiseaux ne respectent pas leur organisation habituelle, les ouragans destructeurs se multiplient, un tsunami a ravagé plusieurs îles... La liste pourrait être encore très longue... Si seulement les premières initiatives avaient été prises dans les années 70 par les politiques lorsque certains scientifiques avant-gardistes avaient entrevu le réchauffement climatique et ses potentielles conséquences. Je dois l'avouer, j'ai peur, pour notre génération, certes, pour les générations qui vont nous suivre, encore plus. Que va-t-on connaître? Le réveil du Vésuve détruisant deux millénaires plus tard une autre ville, Naples? Des peuples qui s'éteignent ou qui migrent? Des guerres pour l'Eau après celles pour le pétrole? Le plus grand tremblement de terre mesuré qui ravagerait Los Angeles plongeant la planète dans une crise d'un minimum de dix ans qui rendrait ridicule celle que nous vivons en ce moment? Des Ouragans dans les zones tempérées? etc. Voici encore une liste qui pourrait durer indéfiniment...

Voilà maintenant ce qui se passe : on organise un sommet qui a dû coûter quelques simples millions d'euros en comptant l'organisation, les vols, la sécurité, les repas... On discute des jours durant... On évoque aux pays industriels et émergents que la Terre a un léger soucis et que si la dynamique actuelle perdure, on court droit à la catastrophe... Pendant ce temps là, on arrête les manifestants qui souhaitent entendre que les politiques deviennent enfin factuels pour sauvegarder la planète... Les politiques connaissent certaines difficultés pour se comprendre sachant qu'il n'y a pas assez de traducteurs... Le sommet s'achève et rien n'a été décidé à part une ébauche d'accord entre quelques pays... Le constat est clair' net et précis : c'est de la poudre aux yeux!! Pourquoi? Parce qu'on met l'avenir de la planète entre les mains des politiques qui n'ont pas la connaissance du sujet. Il aurait fallu pour cela réunir les dirigeants ET les scientifiques. Quelques jours plus tard, tous les responsables politiques sont biens rentrés chez eux en quête de nouveaux contrats et profits...

J'étais sur le point d'oublier un détail qui pourtant, révèle bien que nous sommes pris pour des idiots. Quasiment tous les soirs, j'ai l'incroyable chance de regarder "C'est ma Terre" où l'on assiste chaque jour à l'exploit d'une personne qui fait un geste pour limiter sa consommation d'énergie... J'ai ainsi pensé devenir tueur de vaches car, pour ceux qui ne le savent pas, les vaches produisent à cause de leur pets du méthane, gaz à effet de serre... Si je devais résumer ce genre de pseudo-actions, je dirais que confier un problème majeur à des politiques ou aux médias revient à couper un arbre en commençant par retirer une à une les feuilles qui le composent au sécateur... On nous parle de faire attention à notre consommation d'énergie et à côté de ça, l'éclairage de la Tour Eiffel coûte à elle seul, huit millions d'euros par an et je ne parle pas des décorations de Noël même si j'adore ça...

Pour conclure, sans bien entendu spollier Avatar, je pense sincèrement qu'à part l'incroyable beauté de ce film, il se cache un superbe message que je ressens depuis des années : quand l'Homme s'attaque à la Nature, il est indéniable qu'il n'en paye pas les conséquences. Cet article n'est pas une campagne publicitaire pour voter Verts aux prochaines élections, c'est tout simplement un message exprimant une peur qui voudrait dire au monde entier que, pour le bien de tous, il va falloir penser différemment, reconstruire un monde dont jour après jour nous détruisons les organes.

Deux faits d'actualité m'ont marqué ces derniers jours : la conclusion du sommet de Copenhague et le film Avatar. Vous vous interrogez sûrement sur le lien entre les deux? Il est pourtant simple (sauf si vous n'êtes pas allé voir le film Avatar..) : l'Homme, pour trouver toujours de nouvelles sources de profit, s'attaque indubitablement à la Nature en oubliant que c'est elle à qui l'on doit d'être aujourd'hui présent sur notre planète. Pardonnez-moi messieurs les créationnistes mais je suis irrévocablement athée... ou plutôt non : Agnostique. Je suis convaincu qu'il existe une force, quelque chose qui nous surpasse, quelque chose que nous voyons pourtant tous les jours mais que l'on a tendance à ignorer. Cette force, je pense que c'est la Nature où l'homme n'est qu'une infime partie avec cependant le plus grand potentiel destructeur.

Il faudrait être aveugle et sourd pour ne pas se rendre compte que l'on perturbe l'équilibre naturel depuis des années entre l'enchainement intensif des catastrophes naturelles, les divers reportages montrant que le monde est en danger pour certaines espèces d'animaux et même certains peuples... Et encore cela fait des années que nous pouvons nous en rendre compte : les migrations de certaines espèces d'oiseaux ne respectent pas leur organisation habituelle, les ouragans destructeurs se multiplient, un tsunami a ravagé plusieurs îles... La liste pourrait être encore très longue... Si seulement les premières initiatives avaient été prises dans les années 70 par les politiques lorsque certains scientifiques avant-gardistes avaient entrevu le réchauffement climatique et ses potentielles conséquences. Je dois l'avouer, j'ai peur, pour notre génération, certes, pour les générations qui vont nous suivre, encore plus. Que va-t-on connaître? Le réveil du Vésuve détruisant deux millénaires plus tard une autre ville, Naples? Des peuples qui s'éteignent ou qui migrent? Des guerres pour l'Eau après celles pour le pétrole? Le plus grand tremblement de terre mesuré qui ravagerait Los Angeles plongeant la planète dans une crise d'un minimum de dix ans qui rendrait ridicule celle que nous vivons en ce moment? Des Ouragans dans les zones tempérées? etc. Voici encore une liste qui pourrait durer indéfiniment...

Voilà maintenant ce qui se passe : on organise un sommet qui a dû coûter quelques simples millions d'euros en comptant l'organisation, les vols, la sécurité, les repas... On discute des jours durant... On évoque aux pays industriels et émergents que la Terre a un léger soucis et que si la dynamique actuelle perdure, on court droit à la catastrophe... Pendant ce temps là, on arrête les manifestants qui souhaitent entendre que les politiques deviennent enfin factuels pour sauvegarder la planète... Les politiques connaissent certaines difficultés pour se comprendre sachant qu'il n'y a pas assez de traducteurs... Le sommet s'achève et rien n'a été décidé à part une ébauche d'accord entre quelques pays... Le constat est clair' net et précis : c'est de la poudre aux yeux!! Pourquoi? Parce qu'on met l'avenir de la planète entre les mains des politiques qui n'ont pas la connaissance du sujet. Il aurait fallu pour cela réunir les dirigeants ET les scientifiques. Quelques jours plus tard, tous les responsables politiques sont biens rentrés chez eux en quête de nouveaux contrats et profits...

J'étais sur le point d'oublier un détail qui pourtant, révèle bien que nous sommes pris pour des idiots. Quasiment tous les soirs, j'ai l'incroyable chance de regarder "C'est ma Terre" où l'on assiste chaque jour à l'exploit d'une personne qui fait un geste pour limiter sa consommation d'énergie... J'ai ainsi pensé devenir tueur de vaches car, pour ceux qui ne le savent pas, les vaches produisent à cause de leur pets du méthane, gaz à effet de serre... Si je devais résumer ce genre de pseudo-actions, je dirais que confier un problème majeur à des politiques ou aux médias revient à couper un arbre en commençant par retirer une à une les feuilles qui le composent au sécateur... On nous parle de faire attention à notre consommation d'énergie et à côté de ça, l'éclairage de la Tour Eiffel coûte à elle seul, huit millions d'euros par an et je ne parle pas des décorations de Noël même si j'adore ça...

Pour conclure, sans bien entendu spollier Avatar, je pense sincèrement qu'à part l'incroyable beauté de ce film, il se cache un superbe message que je ressens depuis des années : quand l'Homme s'attaque à la Nature, il est indéniable qu'il n'en paye pas les conséquences. Cet article n'est pas une campagne publicitaire pour voter Verts aux prochaines élections, c'est tout simplement un message exprimant une peur qui voudrait dire au monde entier que, pour le bien de tous, il va falloir penser différemment, reconstruire un monde dont jour après jour nous détruisons les organes.

l'Alchimiste de Paulo Coelho




Résumé : Pour des millions de lecteurs dans le monde, ce livre a été une révélation : la clé d'une quête spirituelle que chacun de nous peut entreprendre, l'invitation à suivre son rêve pour y trouver sa vérité. l'histoire est celle de Santiago, jeune berger andalou parti à a recherche d'un trésor enfoui au pied des pyramides. Dans le désert, initié par l'Alchimiste, il apprendra à écouter son coeur et à déchiffrer les signes du destin. (quatrième de couverture)

Mon avis : A croire que je ne fasse pas parti de la masse : comme ces "millions de lecteurs", ce livre n'a pas été pour moi une "révélation".

N'allez surtout pas croire que je n'ai pas aimé du tout ce conte philosophique. En effet, dès les premières pages, on se laisse bercer par cette écriture d'une incroyable fluidité qui oscille entre celle du conte pour enfant, de la fable ou encore de la poésie prosaïque. On s'attache rapidement à Santiago qui me rapelle Candide (souvenir des cours de français...), simple, crédule, courageux et j'en passe... Les divers endroits que traversent Santiago ne sont pas décrits comme des paysages mais comme des entités contenant de la vie qu'elle soit réelle (par exemple le village du magasins de cristaux contenant juste le patron du magasin, la rue et ses passants) soit abstraite (discussion avec le désert ou encore le vent).

Cependant, au fil des pages, j'ai commencé à décrocher, l'écriture devenait pesante et environ à la 150e page, je n'avais qu'une hâte, c'était que le livre se termine... les personnages autours de Santiago lui apportent tous quelque chose, un petit plus dans sa quête mais le lecteur n'arrive pas à s'imaginer ces personnages, à voir par les yeux de Santiago. Enfin, même si on peut dégager une certaine philosophie ou bien une remise en cause de sa propre vie par diverses observations de Santiago mais rien n'est exploité à 100%. J'ai lu un conte philosophique contemporain (dont je sortirai prochainement un billet) que j'ai trouvé beaucoup plus galvanisant en terme de réflexion sur soi même et des barrières psychologiques que nous nous infligeons.

Conclusion : Je ne déconseillerai ce livre à personne car on peût facilement s'y attacher. Je me suis laisser emporté mais me suis lassé, j'aurais voulu pousser Santiago dans ses derniers retranchements mais cela n'ai jamais arrivé. Je n'arrive pas vraiment à aboutir sur une phrase décrivant mon ressenti car il est difficile de décrire un sentiment qu'on aurait attendu en vain. C'est une des raisons pour lesquelles je pense lire un autre roman de Coelho pour voir s'il peût m'apporter quelque chose de neuf... Après une longue hésitation, je donne à cet ancien "phénomène" littéraire la note de 12/20.

jeudi 18 février 2010

Dan Brown, le symbole perdu





Résumé : Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d'urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et maçon de haut grade, pour une conférence à donner le soir même. En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte. Ce sera le premier indice d'une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie. Une aventure où s'affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon.

Mon Avis : Il m'aura fallu six années de patience pour avoir la joie de retrouver Robert Langdon. Je savais depuis longtemps qu'il reviendrait dans une aventure qui tournerait autour de la Franc-maçonnerie. Cela n'a fait que renforcer mon enthousiasme car ce sujet éveillait en moi beaucoup d'interrogations : Est-elle une secte? Un rassemblement d'intellectuels qui prennent des décisions concernant le monde entier dans le plus grand secret? Une sorte de Mafia regroupant une quantité impressionnante de personnes haut placées dans la société? Grosso Modo, j'attendais d'en savoir plus sans passer par divers essais que j'aurais sans doute eu bien du mal à lire...

Points négatifs : Après la lecture du Da Vinci Code, je suis resté littéralement bluffé grâce notamment à la remise en cause du Christianisme et des rebondissements tout au long de l'oeuvre. J'ai donc continué à lire les autres romans de Dan Brown que sont Anges et Démons, Deception Point et Forteresse Digitale. Dans aucun de ces trois livres je n'ai retrouvé cette magie, cette force qui m'empêchait de le refermer. J'attendais donc, avec des fusils à la place des yeux, ce que pouvait nous réserver Dan Brown... J'étais malheuresement un peu déçu même si j'ai pris énormément de plaisir à le lire. En effet, je n'ai pas retrouvé cette magie, les rebondissements venaient à manquer quand l'auteur s'attardait sur l'histoire des personnages ou sur des explications un tantinet trop techniques. J'ai même trouvé qu'à certains moments, l'histoire devenait prévisible alors que les bluffs étaient beaucoup plus soignés dans Le Da Vinci Code et même dans Anges et Démons.

Points positifs : Dan Brown a fait du Dan Brown. Il nous invite dans son univers remplis d'Histoire et d'ésotérisme. Robert Langdon reste égal à lui même, toujours l'esprit en éveil quand il s'agit de symboles bien que contrairement à ces deux précédentes aventures, il est souvent désemparé par la complexité des obstacles qui se dressent devant lui.
Quand on pense aux villes chargées d'Histoire de toutes les grandes périodes, il nous vient systématiquement à l'esprit Paris (sans aucun chauvinisme), Londres, Rome pour les pricipaux et voilà que Dan Brown surprend tout le monde en menant son intrigue dans Washington, ville n'étant pas supposée détenir un tel patrimoine.

Conclusion : Comme tout livre dont l'attente est obsessionel, il y a une part de déception mais Dan Brown est, à mon goût, d'un tel talent qu'il nous fait partager une intrigue palpitante où l'on apprend énormément de choses. J'encourage donc tout le monde à lire ce livre si, comme moi, vous êtes interessé par la Franc-Maçonnerie. J'attribue donc a cette ouvrage la note de 16/20. J'en profite pour noter ses autres romans :
1 - Da Vinci Code 20/20
2 - Anges et Démons 17/20
3 - Deception Point : 13/20
4 - Forteresse digitale : 12/20

Ma toute première critique : Luc Ferry, Apprendre à Vivre Tome 1



Résumé : "je vais te raconter l'histoire de la philosophie. je te fais d'entrée de jeu une promesse : toutes ces pensées, je te les exposerai d'une façon totalement claire, sans le moindre jargon, mais en allant à l'essentiel, à ce qu'elles ont chaque fois de plus profond, de plus passionnant." Parce qu'apprendre à penser c'est apprendre à vivre, Luc Ferry met à la portée de tous les clés de la philosophie et nous offre un livre d'exception. Un de ces livres rares qui vont accompagner toute une vie.

Mon avis : Si l'on se réfère uniquement au titre, on pourrait se dire "encore un ouvrage d'un intellectuel qui tente par de beaux discours de nous apprendre comment se comporter en société". Je peux vous certifier qu'il n'en est absolument rien. En effet, Luc Ferry nous fait découvrir l'histoire de la philosophie à travers toutes les époques qui ont marquées ce concept assez obscur. On démarre ainsi en Grèce à l'époque de l'Antiquité, sans aucun doute lieu de la création de la philosophie, puis du christiannisme pendant le Moyen Age et ainsi de suite juqu'à la philosophie contemporaine.
J'ai choisi de lire ce livre pour apprendre les bases de philosophie. J'en ai pourtant pratiqué lors de ma Terminale avec un professeur plutôt très intéressant mais n'étant pas de nature très attentive, il est vrai que je n'en avait pas retenu énormément de choses. Si comme moi, vous avez un attrait particulier pour la philosophie, je vous recommande vivement (bienqu'il faille rester concentré) cet ouvrage car il est d'une rare pédagogie, il m'a donné l'envie d'en savoir plus car sous sa plume, on ressent bien que Monsieur Ferry est avant tout un passionné qui transmet son savoir avec une incroyable maitrise. Bien qu'il se targue sur la quatrième de couverture de ne pas employer le "moindre jargon", le seul repoche que je me permets de lui faire est que son écriture devienne sur certains passages trop technique. Son savoir titanesque l'emporte sur sa volonté pédagogique.

Conclusion : Laissez vous emporter dans cet incroyable monde qu'est la philosophie, vous ne le regretterez pas. J'attribue donc une note de 19/20.

Big Challenge Livraddict 2010




Comme je me suis décidé à créer mon blog grâce un élan de motivation engendré par le génialissime forum , http://www.livraddict.com/ je me lance dans leur challenge qui consiste à lire, durant l'année 2010, une sélection de livres choisis dans une liste de 100. Voici donc ma sélection de neuf livres :
1 - Artemis Fowl, Tome 1
2 - La quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre
3 - Le pacte des Marchombres, tome 1 : Ellana
4 - L'Assassin Royal, tome 3 : la nef du crépuscule
5 - Roméo et juliette
6 - Le Nom de la Rose
7 - Harry Potter, Tome 3 : Harry Potter et le prisonnier d'Askaban
8 - Millenium, Tome 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
9 - Twilight, Tome 4 : Révélation

Je ferai donc sur ce blog une critique de chaque livre.

Une présentation s'impose

Bonjour à tous!!
Je me présente donc : je m'appelle alexandre, j'ai 22 ans, je vis chez mes parents à Corseul dans le département des Côtes d'Armor. Je suis normalement étudiant à Nantes mais passons.

Je suis passionné de lecture depuis ma plus petite enfance bien que je ne puisse pas définir quel était mon premier livre. Je me souviens en revanche qu'à l'âge de 10 ans j'ai dévoré le cycle Ramses de Christian Jacq car à cette époque je me suis découvert une passion pour la mythologie et l'Histoire Antique. Pour tout vous dire, je voulais devenir archéologue... Mais mon côté scientifique ma rattrapé à grands pas au fur et à mesure des années...
Maintenant je me qualifierais de lecteur éclectique car je lis vraiment de tout avec quand même une petite préférence pour la fantasy et la science-fiction. Je ne suis en revanche pas un inconditionnel de la Bande-Dessinée. Je lis quelques mangas comme Saint-Seiya ou Dragon Ball Z pour me rappeller les souvenirs d'enfance du Club Dorothée.

A travers ce blog, je compte vous faire partagé ma passion, mes coups de coeur, mes déceptions et peut-être mes états d'âme mais je vous épargne.... pour le moment. Comme j'ai toujours rêvé de m'attaquer à l'écriture, peut-être aurez-vous l'incroyable et unique chance de lire mes premiers écrits (désolé pour cet instant de mégalomanie...). De plus, encore une fois peut-être je commenterai avec satyre ou réel sentimentalisme des faits d'actualités qui m'auront marqués.

Maintenant, c'est à vous, approchez, n'ayez pas peur.... Je vous ouvre les portes de mon monde

Grece

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