Résumé : Aristote était un être de chair et de sang, et Alexandre le Grand, un
adolescent plein de doutes et d'arrogance. Lorsqu'en 342 avant
Jésus-Christ, le philosophe devient précepteur du futur roi de
Macédoine, la relation qui s'établit est aussi singulière et
enrichissante pour l'un que pour l'autre. Par ses démonstrations très
concrètes sur une table de dissection, comme par ses réflexions éthiques
et métaphysiques, Aristote transmet à son jeune élève la notion de
«juste milieu», point d'équilibre entre deux extrêmes, si difficile à
atteindre. De son côté, le fougeux Alexandre, qui désire déjà ardemment
«ouvrir la gueule pour avaler le monde entier», offre des perspectives
au maître peu aventureux que son père lui a choisi.
Des cahutes enfumées aux chambres du palais, Annabel Lyon lève le voile sur deux hommes illustres dont l'admiration réciproque et l'intelligence ont transformé le monde. Au fil de dialogues incisifs et souvent très crus, elle explore avec finesse et jubilation des thèmes aussi universels que la transmission du savoir, les rapports filiaux, les conflits de génération, les jeux de pouvoir.
Des cahutes enfumées aux chambres du palais, Annabel Lyon lève le voile sur deux hommes illustres dont l'admiration réciproque et l'intelligence ont transformé le monde. Au fil de dialogues incisifs et souvent très crus, elle explore avec finesse et jubilation des thèmes aussi universels que la transmission du savoir, les rapports filiaux, les conflits de génération, les jeux de pouvoir.
Mon avis : Tout d'abord, il me faut remercier le site Livraddict ainsi que les éditions Folio pour ce partenariat.
Alexandre Le Grand est un personnage historique que l'on a pu voir à plusieurs reprises sur toute sorte de format. Il est souvent question de son empire, de l'histoire de ses batailles de ses bienfaits à la Culture etc. Rarement un auteur ne s'était penché sur l'homme qu'il était et avant tout l'enfant. Dans ce livre, Annabel Lyon nous emporte dans l'enfance de l'empereur qu'il a passé en partie avec son précepteur, Aristote. On découvre un enfant quelque peu étrange, curieux, courageux qui a pourtant des difficultés à se mettre en avant. Aristote est lui aussi très intéressant : sous une foule de connaissances se cache un homme de passion qui enseigne avec maîtrise et conviction. Le statu de futur roi d'Alexandre ne l'a pas impressionné, il s'adresse à lui d'égal à égal ne le laissant jamais prendre le dessus et n'hésitant pas à le rappeler à l'ordre quand cela s'impose.
Une étrange relation se construit petit à petit entre le maitre et l'élève faite de respect, de partage mais aussi d'une intimité unique parfois émouvante qu'Annabel Lyon retranscrit avec finesse.
Cependant, il m'a manqué pendant la totalité du roman un réel travail historique. En effet, plutôt que de se baser sur des faits réels et avérés, l'auteure semble s'être plus approprié l'histoire sans beaucoup d'appui et s'être adonnée à beaucoup de spéculations pour façonner cette relation et cette histoire. En refermant le livre, il m'a été impossible de déterminer si j'avais lu une pure œuvre de fiction ou un vrai roman historique. Ainsi, pas évident de déterminer si j'ai appris des faits d'Histoire ou non. Ceci dit, le plaisir était présent et c'est sans doute le principal.
Comme je l'ai déjà dit, Annabel Lyon a adopté un style tout en finesse pour écrire cette émouvante histoire, elle a su parfaitement faire ressortir les émotions et faire revivre ces personnages pourtant déjà utilisés à plusieurs reprises.
Une nouvelle fois, je remercie Livraddict et les éditions Folio pour cette découverte qui, même si elle ne m'a pas transcendée, m'a fait passer un moment de lecture agréable. Peut-être ne le conseillerais-je pas aux amateurs d'histoire pure mais j'encouragerais les autres. Je lui donne donc un 13/20.
Alexandre Le Grand est un personnage historique que l'on a pu voir à plusieurs reprises sur toute sorte de format. Il est souvent question de son empire, de l'histoire de ses batailles de ses bienfaits à la Culture etc. Rarement un auteur ne s'était penché sur l'homme qu'il était et avant tout l'enfant. Dans ce livre, Annabel Lyon nous emporte dans l'enfance de l'empereur qu'il a passé en partie avec son précepteur, Aristote. On découvre un enfant quelque peu étrange, curieux, courageux qui a pourtant des difficultés à se mettre en avant. Aristote est lui aussi très intéressant : sous une foule de connaissances se cache un homme de passion qui enseigne avec maîtrise et conviction. Le statu de futur roi d'Alexandre ne l'a pas impressionné, il s'adresse à lui d'égal à égal ne le laissant jamais prendre le dessus et n'hésitant pas à le rappeler à l'ordre quand cela s'impose.
Une étrange relation se construit petit à petit entre le maitre et l'élève faite de respect, de partage mais aussi d'une intimité unique parfois émouvante qu'Annabel Lyon retranscrit avec finesse.
Cependant, il m'a manqué pendant la totalité du roman un réel travail historique. En effet, plutôt que de se baser sur des faits réels et avérés, l'auteure semble s'être plus approprié l'histoire sans beaucoup d'appui et s'être adonnée à beaucoup de spéculations pour façonner cette relation et cette histoire. En refermant le livre, il m'a été impossible de déterminer si j'avais lu une pure œuvre de fiction ou un vrai roman historique. Ainsi, pas évident de déterminer si j'ai appris des faits d'Histoire ou non. Ceci dit, le plaisir était présent et c'est sans doute le principal.
Comme je l'ai déjà dit, Annabel Lyon a adopté un style tout en finesse pour écrire cette émouvante histoire, elle a su parfaitement faire ressortir les émotions et faire revivre ces personnages pourtant déjà utilisés à plusieurs reprises.
Une nouvelle fois, je remercie Livraddict et les éditions Folio pour cette découverte qui, même si elle ne m'a pas transcendée, m'a fait passer un moment de lecture agréable. Peut-être ne le conseillerais-je pas aux amateurs d'histoire pure mais j'encouragerais les autres. Je lui donne donc un 13/20.