
Résumé : Un jour les morts se sont relevés… Une vague de terreur et de cannibalisme se répand aux États-Unis. Bannerman Clark, capitaine de la Garde nationale, est chargé d’une mission capitale : découvrir l’origine de ce désastre et l’empêcher de gagner Los Angeles. Son enquête le mène en Californie où une femme détiendrait le secret de l’Épidémie. Mais elle est frappée d’amnésie. Et pour la protéger, Bannerman doit venir à bout de zombies de plus en plus nombreux, invisibles ou dotés de pouvoirs dignes de super-héros.
Mon avis : Le premier tome m'avait conquis dans le sens où je ne suis vraiment pas adepte des créatures que sont les zombies... Sur fond d'Apocalypse, Wellington avait réussi, selon moi, à aller plus loin avec ces créatures. Ceci dit, ce tome a repris les grandes lignes de l'intrigue du premier tout en restant moins bon... Je me suis demandé s'il n'y avait pas un problème dans l'adaptation française et vraisemblablement, j'ai bien fait de m'adonner à quelques recherches...
La première question qui m'est venue à l'esprit est pourquoi faire de cette saga une trilogie alors que les deux premiers tomes ne sont pas, d'une part, dans l'ordre chronologique et d'autre part, seul le contexte est le même, les personnages diffèrent?
En y regardant de plus près, je me suis rendu compte que l'auteur a écrit Zombie Nation, paru en 2004 aux USA, avant Zombie Island qui lui, a été publié en 2006. Aussi, je m'interroge sur la logique de Milady sur cette saga. En revanche, je comprends pourquoi j'ai retrouvé tous les défauts du premier, les qualités en moins...
Beaucoup espéraient après lecture du premier volume de comprendre d'où été parti ce mal, ce virus qui a transformé une grande majorité de la population en zombie. Sur ce plan, on a été servi, il n'y a rien à dire : on apprend d'où vient la maladie et comment elle se propage. Malheureusement, j'ai été déçu de la manière dont cela a été amené, peut-être en attendais-je trop?
Ce n'est pas la seule ombre au tableau sur l'intrigue. Je l'ai trouvé d'un ennui épouvantable et une nouvelle fois, je me suis vu décroché à de nombreuses reprises...
On peut aussi reprocher la construction étrange de cette oeuvre : de très longues parties entrecoupées de petits intermèdes très souvent inutiles...
L'un des défauts majeurs du précédent tome était l'absence d'attachement aux personnages. Ici, cela fut encore pire. Clark Bannerman m'a laissé de marbre avec son côté militaire caricatural et son absence de profondeur. Seule Nilla (que l'on pourrait apparenté au personnage de Gary dans le tome 1) a su éveillée ma curiosité. Pourquoi? Tout simplement car elle est la seule à être un peu travaillée. Il est même possible de s'attacher à elle et de vivre ce qu'elle ressent. Même si elle ne m'a pas subjuguée, les parties la concernant étaient plus prenantes.
Mon désintérêt total pour les personnages a fait en sorte que je n'ai retenu quasi aucun nom des autres...
Côté style, je n'irai pas jusqu'à dire que c'est mal écrit mais c'est très inégal. En effet, il y a un cruel manque de subtilité et d'empreinte personnelle dans la plume de Wellington mais dans le genre, son écriture s'adapte bien. Cependant, je ne considère pas que le style m'aie aidé à apprécier ma lecture...
Après avoir fait quelques recherches, je comprends mieux pourquoi j'ai trouvé cet opus en deçà du premier. Il faut savoir aussi que l'auteur s'est fait connaître par son site Internet où il publiait petit à petit ce roman sous forme de nouvelle mise à jour au fur et à mesure. Faisant un buzz sur la toile, il a été par la suite publié.
Même si quasiment rien ne m'a emballé dans ce roman à part quelques rares moments, je lirai la suite (qui devrait être un vraie suite...) pour finir la trilogie.
J'attribue donc un 07/20 à ma lecture.
Cette lecture a été réalisé dans le cadre d'une LC sur livraddict avec :