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jeudi 10 février 2011

Zombie Story, tome 2, Zombie Nation de David Wellington

Résumé : Un jour les morts se sont relevés… Une vague de terreur et de cannibalisme se répand aux États-Unis. Bannerman Clark, capitaine de la Garde nationale, est chargé d’une mission capitale : découvrir l’origine de ce désastre et l’empêcher de gagner Los Angeles. Son enquête le mène en Californie où une femme détiendrait le secret de l’Épidémie. Mais elle est frappée d’amnésie. Et pour la protéger, Bannerman doit venir à bout de zombies de plus en plus nombreux, invisibles ou dotés de pouvoirs dignes de super-héros.


Mon avis : Le premier tome m'avait conquis dans le sens où je ne suis vraiment pas adepte des créatures que sont les zombies... Sur fond d'Apocalypse, Wellington avait réussi, selon moi, à aller plus loin avec ces créatures. Ceci dit, ce tome a repris les grandes lignes de l'intrigue du premier tout en restant moins bon... Je me suis demandé s'il n'y avait pas un problème dans l'adaptation française et vraisemblablement, j'ai bien fait de m'adonner à quelques recherches...

La première question qui m'est venue à l'esprit est pourquoi faire de cette saga une trilogie alors que les deux premiers tomes ne sont pas, d'une part, dans l'ordre chronologique et d'autre part, seul le contexte est le même, les personnages diffèrent?
En y regardant de plus près, je me suis rendu compte que l'auteur a écrit Zombie Nation, paru en 2004 aux USA, avant Zombie Island qui lui, a été publié en 2006. Aussi, je m'interroge sur la logique de Milady sur cette saga. En revanche, je comprends pourquoi j'ai retrouvé tous les défauts du premier, les qualités en moins...

Beaucoup espéraient après lecture du premier volume de comprendre d'où été parti ce mal, ce virus qui a transformé une grande majorité de la population en zombie. Sur ce plan, on a été servi, il n'y a rien à dire : on apprend d'où vient la maladie et comment elle se propage. Malheureusement, j'ai été déçu de la manière dont cela a été amené, peut-être en attendais-je trop?
Ce n'est pas la seule ombre au tableau sur l'intrigue. Je l'ai trouvé d'un ennui épouvantable et une nouvelle fois, je me suis vu décroché à de nombreuses reprises...
On peut aussi reprocher la construction étrange de cette oeuvre : de très longues parties entrecoupées de petits intermèdes très souvent inutiles...

L'un des défauts majeurs du précédent tome était l'absence d'attachement aux personnages. Ici, cela fut encore pire. Clark Bannerman m'a laissé de marbre avec son côté militaire caricatural et son absence de profondeur. Seule Nilla (que l'on pourrait apparenté au personnage de Gary dans le tome 1) a su éveillée ma curiosité. Pourquoi? Tout simplement car elle est la seule à être un peu travaillée. Il est même possible de s'attacher à elle et de vivre ce qu'elle ressent. Même si elle ne m'a pas subjuguée, les parties la concernant étaient plus prenantes.
Mon désintérêt total pour les personnages a fait en sorte que je n'ai retenu quasi aucun nom des autres...

Côté style, je n'irai pas jusqu'à dire que c'est mal écrit mais c'est très inégal. En effet, il y a un cruel manque de subtilité et d'empreinte personnelle dans la plume de Wellington mais dans le genre, son écriture s'adapte bien. Cependant, je ne considère pas que le style m'aie aidé à apprécier ma lecture...

Après avoir fait quelques recherches, je comprends mieux pourquoi j'ai trouvé cet opus en deçà du premier. Il faut savoir aussi que l'auteur s'est fait connaître par son site Internet où il publiait petit à petit ce roman sous forme de nouvelle mise à jour au fur et à mesure. Faisant un buzz sur la toile, il a été par la suite publié.
Même si quasiment rien ne m'a emballé dans ce roman à part quelques rares moments, je lirai la suite (qui devrait être un vraie suite...) pour finir la trilogie.
J'attribue donc un 07/20 à ma lecture.

Cette lecture a été réalisé dans le cadre d'une LC sur livraddict avec :




samedi 20 novembre 2010

Zombie Story, tome 1, Zombie Island de David Wellington


Résumé : A la suite d'une catastrophe mondiale les pays les plus développés sont envahis par des hordes de zombies cannibales. Seules quelques enclaves subsistent, en Somalie notamment. A la recherche d'un remède au virus, un groupe d'adolescentes surarmées, menées par un vétéran, se rend à New York. Tous se croient préparés au pire. Mais dans l'île de Manhattan en ruine, ils vont bientôt découvrir que la non-mort est loin d'être le destin le plus terrifiant...

Mon avis : Depuis toujours, j'entretiens une aversion particulière à tout ce qui peut toucher à l'horreur que ce soit sur support vidéo ou bien en littéraire. Je me suis surpris à bien aimer le premier tome d'une autre saga de Wellington, Vampire Story, et je voulais retenter l'expérience. Il faut ajouter aussi que les zombies ne sont pas des créatures imaginaires qui me plaisent par exemple autant que les vampires. Cette grande première aura été un franc succès!!

Nous atterrissons dans l'univers de Zombie Story alors que le mal est déjà bien entamé : la Terre, suite à une épidémie, est envahit par les morts qui se chargent des derniers survivants. Toutes les grandes villes sont tombés, des pays entiers sont ravagés, bref, un aspect de l'apocalypse... Certains zombies, plus forts que les autres car conscients, ont la charge de finir le travail : organiser les morts pour détruire tout ce qui peut encore l'être.
J'ai beaucoup aimé le travail de Wellington pour rendre les zombies intéressants. Cela se ressent surtout sur les "zombies intelligents" qui, pour une mystérieuse raison, peuvent se connecter à une sorte de réseau qui relie les morts entre eux. Je n'en dévoile pas trop mais cela enrichit énormément l'univers.

Continuons sur une originalité : la double narration. Environ un chapitre sur deux, nous alternons narrateur omniscient et narrateur personnage. Dans le premier cas de figure, nous observons Gary, un jeune étudiant en médecine ayant été infecté par un zombie mais qui, grâce à une technique médicale, a réussi à "revenir" en gardant son cerveau intact contrairement aux autres qui ne sont que des cadavres ambulants. Il est très intéressant à suivre car il navigue pendant longtemps autour de la frontière entre le bien et le mal et évolue beaucoup durant l'aventure. Il se rend compte qu'étant conscient, il partage un lien particulier avec les autres morts, détail moteur de l'histoire. Il a une personnalité très affirmée et prend de l'assurance au fil des pages. C'est incontestablement mon personnages préféré et son destin m'a réservé de nombreuses surprises.
Dans le deuxième cas, Dekalb nous raconte son aventure. Ancien chargé de relations internationales, il est envoyé de Somalie (l'un des endroits les plus sûrs contre les morts dans le monde) à New York dans le but de récupérer des médicaments pour un chef résistant. Malheureusement, ce personnage ne m'a pas convaincu si on excepte les dernières pages où il prend un peu d'aplomb. Je l'ai trouvé en effet très en retrait, ayant du mal à prendre des décisions et à affronter le danger. Il se contente de nous raconter ce qu'il voit au détriment de ce qu'il ressent si bien que l'on a jamais l'impression de le cerner... C'est un gros point noir pour l'ensemble du livre selon, j'apprécie de m'attacher aux protagonistes...
Nous trouvons aussi d'autres personnages tout au long de l'aventure mais, comme pour Dekalb, je ne suis pas spécialement convaincu... Seuls Jack, un stratège hors pair et Ayaan, une soldat adolescente Somalienne très courageuse et ancrée des ses principes ont retenu mon attention. J'espère pour les tomes à suivre que les personnages seront mieux travaillés.

Outre l'univers, l'histoire est assez riche. Même si cela part d'une idée assez basique, le tout est plutôt bien rendu. J'ai été souvent surpris si bien que je voulais absolument continuer (le livre m'a fait la journée...). Je déplore cependant une certaine confusion dans les scènes d'action. Cela venait peut-être de moi mais je ne savais pas toujours qui faisait quoi... C'est un peu dommage car cela me cassait le rythme pourtant présent. Autre détail qui m'a gêné : le suspens monte crescendo jusqu'à la moitié du livre et ensuite, on traverse un passage composé de quelques longueurs parasites. Il faut attendre la dernière ligne droite pour palpiter. D'ailleurs, la fin haletante m'a beaucoup plu et le dernier chapitre m'a laissé béa...
A noter aussi que je n'ai pas spécialement eu peur mais que certaines scènes ont entrainées quelques grimaces.

Le style de Wellington, comme dans Vampire Story est assez sobre, concis et efficace. Il ne pers pas de temps dans les palabres ou les descriptions. Cependant, il aurait à mon gout dû travailler plus ses personnages. De plus, j'ai trouvé que certains éléments s'enchainaient trop vites sans que les transitions soient bien soignées.

Ce deuxième essai dans le style de l'horreur est encore une fois une réussite même si j'ai relevé quelques défauts entachant cette histoire à potentiel. Je souhaite pour la suite un approfondissement des protagonistes et une organisation moins brouillonne. A retenir quand même de nombreux points positifs qui font que je conseille vivement ce livre. Je lui donne donc un 15/20.

jeudi 28 octobre 2010

Vampire Story, tome 1, 13 Balles dans la Peau de David Wellington

Mon Avis : Avec ma piètre organisation depuis le début de l'été, j'avais totalement oublié de publier mon avis sur mon tout premier roman classé horreur. Comme en film, je ne suis pas attiré par ce genre pour cause de frousse avérée... Cependant, je me suis décidé, grâce à mes amis livraddictiens souvent conquis par ce titre et réussi à mettre mes appréhensions de côté... Le moins que l'on puisse dire est que j'ai été séduit par cette première expérience.

L'histoire ne peine absolument pas à démarrer, on plonge directement en plein cœur de l'action avec une attaque d'un vampire assez désastreuse. Ici, ne vous attendez à trouver des vampires ténébreux pleins de charme et de testostérone. Non, ils sont monstrueux, dépourvus du moindre sentiment humain et n'ont qu'une motivation : la destruction... David Wellington bouscule toutes les conventions en les rendant presque indestructibles : finis l'ail, l'eau bénite et bien d'autres...
L'intrigue est particulièrement bien ficelée, bien rythmée mais avec un petit bémol : les temps morts entre les actions trainent parfois en longueur diminuant l'intensité et l'intérêt. Cependant, comme c'est un premier tome, ce détail a de grandes chances d'être gommé, les bases n'étant plus à poser. Autre léger défaut, l'enquête n'est pas originale et assez prévisible. Les seuls détails manquants étant dus à des personnages rencontrés plus tard dans l'histoire, c'est dommage un suspens plus conséquent aurait renforcé la noirceur du roman. Ceci dit, les scènes d'actions et les rebondissements sont plus que convaincants et promettent pour la suite de la saga!

Pour vivre cette horrible histoire, nous suivons les traces d'un duo de policiers : Laura Caxton, personnage central de l'histoire et son partenaire, Arkeley. Ces protagonistes sont assez intéressants si on excepte le fait qu'ils soient un peu caricaturaux. En effet, la première, malgré quelques faiblesses, est une flic comme on en voit dans le films ou dans les livres : pourvue d'un caractère fort, elle est plutôt masculine et ne se laisse pas démontée par cet univers macho. Elle fonce tête baissée vers le danger alors que face aux vampires, elle n'a que très peu de chances. Elle partage sa vie avec une autre jeune femme, Denna, depuis de nombreuses années. Son côté garçon manqué est assez appuyé rendant encore plus poignant ses instants de faiblesse.
Arkeley, lui, dispose d'une expérience riche en massacre de vampire. D'ailleurs, c'est l'un des seuls qui soient spécialisé en la matière. Il aiguillera souvent Laura dans ce monde barbare pour qu'elle puisse survivre et pourquoi pas tuer. Il est assez sombre, ténébreux et semble avoir un passé chargé. A part son côté déjà vu, il est très intéressant à suivre.

Côté style, on reste dans du classique, approprié au genre. Wellington n'hésite pas à nous donner des détails peu ragoutants mais sans que cela ne devienne malsain. Tout est clair, il met en place très vite les repères et sait élevé le rythme pendant les scènes d'action. Par contre, j'aime qu'il y ait une empreinte personnelle dans l'écriture, chose qui m'a manquée ici.

Après toutes ces appréhensions sur le genre, je me surprends à apprécier l'horreur. Cela ne me choque pas plus que ça. De plus, ce livre est une très bonne initiation au genre avec toutes les composantes d'un bon roman. Avec une intrigue plus surprenante, je serai définitivement conquis. Un premier note qui mérite la note de 15/20.

jeudi 24 juin 2010

Simetierre de Stephen King

Résumé : Louis Creed, un jeune médecin de Chicago, vient s'installer avec sa famille à Ludlow, charmante petite bourgade du Maine. Leur voisin, le vieux Jud Grandall, les emmène visiter le pittoresque vieux "simetierre" forestier où des générations successives d'enfants de la localité ont enterré leurs animaux familiers. Mais, au-delà de ce "simetierre", tout au fond de la forêt, il en est un second, et c'est un lieu imprégné de magie qui vous enjôle et vous séduit par de mystérieuses et monstrueuses promesses. Bientôt, le drame se noue, et l'on se retrouve happé dans un suspense cauchemardesque, tellement affreux que l'on voudrait s'arracher à cette lecture...

Mon Avis : Quoi de mieux qu'une lecture commune sur livraddict pour entreprendre de nouvelles découvertes? S'il y a bien un auteur sur lequel j'avais beaucoup d'appréhension, c'est bien King en personne. En effet, j'ai toujours été plutôt réfractaire au genre de l'épouvante et ce dernier est considéré comme le maître du genre. C'est surtout les films, provocateurs de cauchemars, que je repousse par simple peur. En tant que grand amateur de livres, il me fallait absolument découvrir cet auteur dont la renommée n'est plus à faire. C'est donc sur ce titre, Simetierre que s'est porté mon choix aidé par mes compagnons de lecture. Je m'attendais à avoir peur mais finalement, il semblerait que ce ne soit pas vraiment un roman gore...

L'histoire est centrée sur une famille qui vient d'emménager à Ludlow dans l'état du Maine, un couple et leurs deux enfants. Il y a tout d'abord Louis, un médecin dans tout ce qu'il a de plus normal, sa femme, Rachel, femme au foyer gardant au fond d'elle une douloureuse blessure d'enfance, l'ainée, Elly, jeune fille très curieuse et éveillée et son frère, Gage, qui commence simplement à parler. Ils font rapidement connaissance d'un couple de personnes âgées, Norma et Judson, qui les accueille chaleureusement. Jud va très vite leur faire découvrir un cimetière d'animaux assez proche de leur propriété. Dès les premiers instants, on ressent un léger malaise dans ce lieux chargé de mysticisme et de légendes indiennes. On veut en savoir plus et l'intrigue prend de l'ampleur. Tout s'enchaine après assez rapidement, Jud décide de partager ses secrets avec Louis que la curiosité pousse d'autant plus. Bien que je n'ai jamais eu peur, je vibrais avec Louis dans cette atmosphère assez lourde mais passionnante. Car, en effet, c'est le gros point fort de ce récit, l'ambiance noire est palpable, on est comme entourée d'une bulle pendant la lecture sans en ressortir. Ainsi, reposer le livre devient un calvaire tellement je voulais rester dans l'histoire et en savoir plus.
Outre le fait que ce livre soit un roman noir, une histoire prenante, beaucoup de passages sont consacrés à la réflexion sur des sujets existentiels comme la mort, la maladie etc. Cela apporte beaucoup si on aime lire entre les lignes et non se contenter de la lecture seule.

Louis n'est pas ce que l'on peut appeler un héros tant il est normal. Une vie commune avec peu de reliefs : une carrière réussie mais pas exceptionnelle, une vie de famille où l'amour domine et où les soucis sont faibles. Pourtant, il s'avère passionnant dans sa curiosité, dans son désir de croire aux choses inconcevables et dans sa motivation de faire tout pour sa famille. Il sait pertinemment que sa femme souffre depuis sa tendre enfance de la perte de sa sœur ainée et pense qu'il serait bien qu'elle s'ouvre plus sur le sujet. On la sent fragile mais passionnée, aimante comme toutes ces personnes traumatisées de l'enfance. Quelques éléments de son passé la rapprochent de moi ce qui a éveillé ma curiosité. Elle est aussi très proche de ses enfants qui sont vraiment adorables. Leur fille est particulièrement intéressante en cela qu'avec sa curiosité, c'est elle la plupart du temps qui amène les pistes de réflexion.
Jud et sa femme sont aussi très gentils dans leur petite vie tranquille. Lui joue le rôle de l'Encyclopédie de Ludlow pour faire découvrir à notre jeune médecin tous les secrets que la ville recèle.

L'écriture de King est un atout majeur tant elle est captivante et fluide. Je ne pourrais le décrire mais elle a une particularité propre qui la distingue des autres.
Après quelques recherches, j'ai été étonné de voir qu'il n'avait pas entrepris d'études en médecine car sa connaissance en la matière semble très pointue. Un gros travail de recherches semble avoir été effectué.
On voit aussi qu'il a de nombreuses connaissances en psychologie quand on partage les pensées, les ruminations de Louis. On croirait qu'on fait face à nos propres pensées. J'adore particulièrement ces romans à caractère psychologique où l'on se croit dans la tête du héros.

Avec tous ses points positifs, le moins que je puisse dire est que j'ai passé un super moment et que je ne regrette en rien cette somptueuse découverte. L'assemblage du tout donne un très bon livre qui ouvre des perspectives alléchantes sur mon programme de lecture. Un auteur qui recroisera très vite ma bibliothèque. Un livre que je recommande à tous, même les plus réfractaires à l'épouvante. C'est donc un très bon 16/20.

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