Résumé : L'histoire se déroule pendant l'époque coloniale. Dans le cadre de son travail de journaliste, Tintin, accompagné de son chien Milou, se rend en paquebot au Congo, la grande colonie belge de l'époque. Tom, un homme embarqué clandestinement sur le même bateau, va tenter plusieurs fois de le tuer une fois qu'ils seront arrivés à bon port.
Mon avis : Encore une fois nostalgique, je me plonge cette fois ci dans mes anciennes BD. A défaut d'avoir le premier tome des aventure de Tintin et Milou (que je devrais recevoir sous peu), je vais commencer par le deuxième.
Je n'avais que très peu de souvenirs de ce tome mais en le relisant, l'histoire m'est revenue en tête au fur et à mesure des pages. j'emploie le terme "histoire" mais, pour ce tome, il n'est pas très approprié tellement on a du mal à y voir une quelconque trame principale. Cela ressemble plutôt à une succession d'histoires plus ou moins indépendantes. Seul le méchant principal de l'histoire permet de montrer une certaine histoire de fond. le personnage de Gibbons est introduit à la fin pour relier à Al Capone.
On peut souvent être choqué par ce que fait notre cher Tintin. En effet, tout au long du livre, il est aux prises avec des animaux qu'il tue sans le moindre remord. Il va même jusqu'à abattre un éléphant pour ses défenses. De plus, il est l'image même du colonialiste qui arrive en terrain conquis avec très peu de considération pour les Congolais. Ce la m'a particulièrement marqué lorsqu'il donne un cours aux enfants, il les prend pour de simples imbéciles et délimite ainsi une frontière entre Noirs et Blancs. Cependant, il faut replacer les choses dans leurs contextes. Ce tome est paru pour la première fois en 1930. A cette époque, je ne pense pas qu'on avait la même déférence pour les animaux et la nature en général. Pour le rapport Noirs/Blancs je ne conçois pas qu'Hergé ait voulu y mettre un appel au racisme mais seulement présenté un tableau de ce qu'était la colonisation (le Congo était une colonie belge) dans ce qu'elle avait de plus sale. Ce sont peut§être des maladdresses qui font passer Tintin pour un colonialiste vérreux à mon humble avis.
Ces maladresses sont aussi ressenties dans le dessin : on y voit beaucoup de défauts de perspective et une simplicité candide. On remarque, pour ceux qui ont lu la plupart des tomes, que sa technique s'étoffe au fur et à mesure des parutions.
Ce deuxième tome place tintin dans un contexte particulier qui nous est impossible de bien comprendre 80 années après. L'absence d'une vraie histoire et un dessin peu attrayant rend ce tome vraiment fade. J'y attribue la note de 11/20.
Je n'avais que très peu de souvenirs de ce tome mais en le relisant, l'histoire m'est revenue en tête au fur et à mesure des pages. j'emploie le terme "histoire" mais, pour ce tome, il n'est pas très approprié tellement on a du mal à y voir une quelconque trame principale. Cela ressemble plutôt à une succession d'histoires plus ou moins indépendantes. Seul le méchant principal de l'histoire permet de montrer une certaine histoire de fond. le personnage de Gibbons est introduit à la fin pour relier à Al Capone.
On peut souvent être choqué par ce que fait notre cher Tintin. En effet, tout au long du livre, il est aux prises avec des animaux qu'il tue sans le moindre remord. Il va même jusqu'à abattre un éléphant pour ses défenses. De plus, il est l'image même du colonialiste qui arrive en terrain conquis avec très peu de considération pour les Congolais. Ce la m'a particulièrement marqué lorsqu'il donne un cours aux enfants, il les prend pour de simples imbéciles et délimite ainsi une frontière entre Noirs et Blancs. Cependant, il faut replacer les choses dans leurs contextes. Ce tome est paru pour la première fois en 1930. A cette époque, je ne pense pas qu'on avait la même déférence pour les animaux et la nature en général. Pour le rapport Noirs/Blancs je ne conçois pas qu'Hergé ait voulu y mettre un appel au racisme mais seulement présenté un tableau de ce qu'était la colonisation (le Congo était une colonie belge) dans ce qu'elle avait de plus sale. Ce sont peut§être des maladdresses qui font passer Tintin pour un colonialiste vérreux à mon humble avis.
Ces maladresses sont aussi ressenties dans le dessin : on y voit beaucoup de défauts de perspective et une simplicité candide. On remarque, pour ceux qui ont lu la plupart des tomes, que sa technique s'étoffe au fur et à mesure des parutions.
Ce deuxième tome place tintin dans un contexte particulier qui nous est impossible de bien comprendre 80 années après. L'absence d'une vraie histoire et un dessin peu attrayant rend ce tome vraiment fade. J'y attribue la note de 11/20.
C'est-à-dire qu'en effet il faut remettre l'album dans son contexte, celui de la colonisation, et de l'idée qu'il faut absolument aller apporter notre culture occidentale à des peuples mal fagotés, qui parlent un sabir plus ou moins compréhensible et qui seront donc en admiration devant l'homme blanc plus malin et savant. C'est une bonne dose de préjugés, de là à parler de racisme...
RépondreSupprimerC'est bien ce que je dis Neph mais sur la blogosphère, j'ai trouvé des critiques très acerbes sur ce tome où beaucoup étaient scandalisés. Cela n'a pas été mon cas mais je n'ai quand même apprécié que moyennement certains passages.
RépondreSupprimerCe Tintin a été mon tout premier et je l'avais adoré !! Tellement que je l'ai racheté maintenant :)
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec ce que tu dis par contre mais ça ne m'a pas choqué, comme dit Neph, j'ai remis le livre dans son contexte ;)
Je pense que ce livre illustre la façon de penser au moment de sa rédaction. C'était une vision très largement partagée par les Européens, à cette époque. j'ai lu la toute première édition et c'est vrai que cela fait un peu froid dans le dos. Mais il faut toujours penser au contexte et à l'époque de l'écriture. Ceci dit, je l'utilise en classe avec mes élèves quand je traite de la colonisation...
RépondreSupprimerQuelle bonne idée que de te replonger dans tes BD! J'aime bien les moments de nostalgie parfois aussi. Je n'ai que peu de Tintin et j'ai principalement été bercée par le dessin animé mais j'aime beaucoup. Je dois avouer que je n'ai pas lu celui-là et que ta description me déçoit un peu. mais, comme tu dis, il faut le replacer dans le contexte de l'époque. Avant de lire la fin de ton article, je n'avais pas réalisé : cela fait déjà effectivement 80 ans! Ouah! Par contre, cela doit être intéressant de voir l'évolution de la technique de Hergé
RépondreSupprimerAvis partagé. Un bon album à lire avec en tête l'époque coloniale et post coloniale où les préjugés étaient nombreux. Il est le témoin de son époque.
RépondreSupprimerChouette article !