vendredi 31 décembre 2010

Et si c'était Vrai? de Marc Levy






Résumé
: Lauren est dans le coma, c'est indéniable. Mais elle est aussi dans le placard d'Arthur, un peu comme un fantôme, cela est tout aussi indéniable... Arthur, en tout cas, est bien obligé de l'admettre : il la voit, l'entend, la comprend et finit même par l'aimer. Mais que peut-on espérer d'un fantôme que l'on est le seul à distinguer ? On ne tombe pas amoureux d'un mirage, on ne force pas son meilleur ami à dérober une ambulance pour kidnapper un corps dans le coma, on ne ment pas à la police pour sauver une ombre, et pourtant...
Marc Lévy signe ici un premier roman particulièrement grisant, qui s'amuse du lecteur et de ses certitudes, toujours avec légèreté : comme Arthur, on se laisse prendre au jeu de Lauren, et comme lui, on finit par se dire, entre deux rebondissements : Et si c'était vrai....

Mon avis : Il y a de ça quasiment un an, je tentais, avec beaucoup d'appréhension mon premier Levy : Le Premier jour. Sans avoir détesté, les aberrations scientifiques et une intrigue surréaliste avaient ternis mon sentiment final...
Pour le défi que j'avais organisé l'an dernier, "Les lectures que l'on ne s'imaginerait pas lire", je fus défié par 100Choses dans le genre chick-lit sur ce livre. Cette œuvre ne m'a pas permis d'avoir un avis concluant sur le genre mais m'a fait prendre une importante décision : Levy ne rejoindra plus jamais ma bibliothèque...

Sur cette chronique, je vais quelque peu briser mes habitudes. D'une part, je vais me permettre une "descente" ni nuancée ni humble pour des raisons que je vais évoquer au préalable et d'autre part, je ne respecterai pas mon schéma habituel histoire/personnages/style privilégiant forme et fond.

Autre nouveauté, je vais faire une présentation succincte de l'auteur qui va justifier pourquoi je serai par la suite sans concession sur ce livre.
Marc Levy a 49 ans à ce jour et a revêtu de nombreuses casquettes. Il a tout d'abord été dès sa majorité volontaire à la Croix Rouge en tant que secouriste au départ. Il continuait cependant ses études de Gestion et d'Informatique à l'université Paris-Dauphiné. Il s'exila un an après aux Etats-Unis pour créer sa propre entreprise dont il perdit le contrôle et démissionna... Cela fut l'occasion de retourner en France où il créa avec un associé un cabinet d'architecture de bureau.
C'est en 2000 qu'il publia son premier livre, Et si c'était vrai? dont le succès fut retentissant puisqu'il a été traduit en 41 langues et vendu à plusieurs millions d'exemplaire... C'est ainsi l'auteur français contemporain le plus vendu en France mais aussi celui qui s'exporte le mieux.
Il est retourné vivre aux Etats-Unis depuis quelques années...
Première conclusion qui s'impose : La France c'est génial... Quand on en a besoin!

Je rassemble des informations sur l'auteur depuis quelques temps et j'ai réussi à glaner quelques anecdotes croustillantes :
- Marc Levy est retourné vivre aux États-unis car il considérait que la France ne reconnaissait pas son talent. Comment cracher dans la soupe en deux leçons selon Levy...
- Il a exigé sa magnifique présentation de couverture (bande rouge avec son nom en blanc écrit en très gros) estimant qu'il fallait que ses livres soit plus visibles et surtout qu'il y ait son empreinte bien à lui. On ne peut le nier, sa marque de fabrication correspond bien à son ego surdimensionné.
- Il a répondu aux avis négatifs de la presse sur ces œuvres en prétendant que les critiques parisiens « n'aiment pas les auteurs populaires » (on peut parfois le comprendre) et n'a pas du tout apprécié qu'on qualifie ses œuvres de "romans de gare" ou encore de "romans de plage"... Il a ainsi sous-entendu que les critiques n'avaient rien compris à la littérature. Ne serait-ce pas l'inverse? Ou plutôt la réelle question : Qui a tout compris sur ce qui fait vendre?
Deuxième conclusion : Levy est sans conteste un mégalomane patenté ainsi qu'un opportuniste qui utilise son pays natal uniquement comme un aboutissement commercial, qui se permet de cracher dans la soupe et le pire est... que cela semble fonctionner encore et toujours.

Petit rappel : cette critique est la mienne, elle est ainsi subjective, orientée vers mes opinions bien que je fasse en sorte d'être le plus objectif possible! Que cela ne vous plaise pas qu'on "tape" sur Levy c'est une chose mais inutile de fustiger mon article si vous ne le lisez pas!!

Intéressons-nous maintenant au livre en question, à cette histoire d'amour sur fond de "fantastique" (oui il faut bien mettre des guillemet par respect pour le genre...).

Je vais commencer par le fond de cette histoire.
Pour ceux qui avaient lu ma chronique sur le Premier Jour, j'avais critiqué les aberrations scientifiques qu'il utilisait pour construire son semblant d'intrigue. Il faut préciser que ce livre parlait à la fois d'Astronomie et d'Archéologie, deux domaines où j'ai quelques bases.
Dans Et si c'était vrai?, il utilise la médecine en nous infligeant une succession de détails techniques. Malheureusement pour moi, je n'ai pas les mêmes bases dans ce domaine mais pour avoir demandé à certains qui en ont, il semblerait que les aberrations soient aussi nombreuses... Dans ce cas, on peut être amené à se demander ce qui le pousse à travailler ainsi... Pour moi, la réponse est limpide : ce n'est que du remplissage, des mots savants qui "font bien" masquant ainsi une histoire plate et inintéressante.

Ce livre est cousu de préjugés, d'idées reçu ou encore de stéréotypes affligeants. Je vais tenter d'illustrer mon propos par deux thèmes : les dépressifs et les homosexuels. J'ai sélectionné des passages qui sont certes sortis de leur contexte mais qui se suffisent à eux-même.

Le premier est un dialogue. Arthur arrive au travail avec une tête des mauvais jours dû à une nuit mouvementée. Il s'entretient avec une de ses collègues, Maureen ainsi que Lauren, la mystérieuse femme fantôme (qu'il est le seul à voir) :
Maureen lui demanda s'il avait entendu parlé de la dépression de surmenage? "Vous savez qu'il faut réagir aux premiers signes, qu'après on peut mettre des mois à s'en remettre?"
- Maureen, je ne fais pas de dépression de surmenage, j'ai passé une mauvaise nuit, c'est tout.

Lauren enchaina :
- Ah! Vous voyez, mauvaise nuit, cauchemar...
- Arrêtez , s'il vous plait, ce n'est pas possible, donnez-moi une minute.
- Mais je n'ai rien dit, s'exclama Maureen.
- Maureen, laissez-moi seul, il faut que je me concentre, je vais faire un peu de relaxation et ça va aller.
-Vous allez faire de la relaxation? Vous m'inquiétez Arthur, vous m'inquiétez beaucoup!
Et quelques lignes plus loin, un autre collègue d'Arthur l'interpelle :
- Je viens de parler à Maureen , qu'est-ce que tu as?
- Mais fichez-moi la paix, ce n'est pas parce que j'arrive une fois en retard et fatigué que l'on doit me déclarer dépressif dans la seconde.
- Je n'est pas dit que tu étais dépressif
- Non mais c'est ce que Maureen m'a suggéré, il parait que j'ai une tête hallucinante ce matin.
-Pas hallucinante, hallucinée.
On peut déjà constater la pauvreté des dialogues dignes des meilleures séries Z...
La dépression semble être un sujet totalement étranger à l'auteur qui se contente de balancer quelques stéréotypes pour alimenter son histoire et faire des pages.
Bon nombre de dépressifs seraient ravis de se contenter d'une mauvaise tête matinale et de cauchemars comme effets de leur maladie et par réciprocité, si tous ceux qui avaient parfois un réveil houleux étaient dépressifs, ça se saurait...

Passons maintenant sur le deuxième sujet, l'homosexualité, avec un nouveau dialogue entre un inspecteur de police et un stagiaire :
-Bingo avait-il dit au jeune élève inspecteur, tu me donnes tout sur ce type pour ce soir, son âge, s'il est pédé, s'il se came.[...] Tu appelles le FBI, l'armée, je m'en fous mais je veux tout savoir.
-Moi , je suis pédé inspecteur! Mais cela en m'empêchera pas de faire le travail que vous me demandez.
Quelques temps après, le stagiaire rapporte son enquête :
-Vous allez être déçu et en même temps ravi.[...]
-Et pourquoi je vais être ravi?
-Il n'est même pas pédé !
-Mais je n'ai rien contre les pédés bordel, arrête avec ça!
On peut toujours constater que l'échange sonne creux. Il parait de plus surréaliste qu'un stagiaire en reste pas à sa place et encore moins qu'il dévoile sa sexualité si facilement.
Le pire dans ce dialogue est que Levy semble nous dire : " C'est pas bien l'homophobie, il faut être très tolérant" (prenez une voix niaise, ça marche mieux) mais quand on veut faire passer un message, autant qu'il soit subtil et réaliste, deux mots que Marc Levy a raillé du dictionnaire.

Cela permet d'arriver au paroxysme de mon indignation concernant le fond de ce roman : les leçons de morale ou encore "Comment mener sa vie pour les nuls"...
A plusieurs reprises, cette volonté est appuyée de manière affligeante. Je ne vais pas plus m'étendre sur ce sujet, un exemple parait être plus approprié. Il s'agit d'une lettre écrite par la mère du héros à son attention :
[...]Tu sais, rien n'est plus complexe que d'élever un enfant. on passe sa vie entière à donner tout ce que l'on croit être juste, tout en sachant que l'on ne cesse de se tromper. Mais pour la plupart des parents, tout n'est qu'amour, même si l'on ne peut pas s'empêcher parfois de quelques égoïsme. [...]
Cette lettre se poursuit dans le même ton, moralisateur à souhait et l'auteur ne s'en tient pas qu'à cela puisque ce genre de passages revient régulièrement.
En tout cas, maintenant, je sais comment on élève un enfant et si je devient père un jour, inutile de préciser que j'appliquerai à la lettre les bons conseils de notre sage.

Je me suis alors dit qu'il fallait cesser de regarder le fond et ainsi se contenter d'une lecture surfacique. Malheureusement, cela ne fut guère plus concluant...
Les personnages ne m'ont jamais intéressés, je les trouvais peu crédibles, caricaturaux etc. Je me suis rendu compte de cela grâce à un fait très simple pendant mes lectures de manière générale : je ne retenais aucun prénom d'une pause à l'autre. Cela ne m'arrive que lorsqu'il y soit trop de protagonistes soit qu'aucun n'attire mon attention. Je vous laisse deviner quelle est l'option ici... Je pense que cela est surtout dû à la pauvreté des dialogues. Si j'ai envie de regarder Plus Belle la Vie, j'allume ma télévision mais en aucun cas je souhaite trouver dans mes lectures ce genre d'échanges... Aussi, pendant les interactions, je prenait une voix niaise dans ma tête ce qui n'a pas facilité les choses pour m'attacher aux personnages...

Comme je l'ai déjà évoqué, je ne vois pas une réelle histoire. Du moins, pour nuancer, je dirais qu'il y a beaucoup de passages inutiles qui font office de remplissage... Par conséquent, je n'ai jamais réussi à y trouver de l'intérêt et ai décroché à de nombreuses reprises jusqu'à lire les dernières pages en diagonale.
Ce que je déteste par dessus tout dans les films ou les livres, c'est le mélodramatique et si je peux reconnaître une qualité à notre cher Marc Levy, c'est une maîtrise totale de ce style. J'avais déjà reproché à un récent livre lu, La Nostalgie de l'Ange, son côté outrageusement larmoyant mais ici, on surpasse Alice Sebold...
Le magazine L'Express a, selon moi, bien résumé les ingrédients de son succès : "
l'enfance, l'amour et l'amitié à la sauce mélo".

Côté style, j'ai rarement lu une œuvre d'un tel niveau. Sur certains passages, l'écriture se veut être grande : on place quelques mots savants ou légèrement élitistes dans des phrases qui n'en ont pas besoin. Une nouvelle fois, ce n'est que pour masquer la pauvreté du discours.
Sur d'autres, c'est très simpliste, les répétitions se succèdent, les fautes de français aussi... Aberrant... Bien sûr, il y a les dialogues insipides mais je ne vais pas y revenir une nouvelle fois...

Pour conclure, je rappelle une nouvelle fois qu'il ne s'agit que de mon avis mais je ne peux m'empêcher, au vu des statistiques de ventes, de m'inquiéter sur l'avenir de la littérature dans notre pays bien qu'il soit en grande partie vendu en tant que lecture de plage ou de transports...
Je n'ai pas la présomption de croire que je pourrais faire mieux mais avec ce livre, mon humilité a atteint ses limites et je ne peux pas plus nuancer mon propos. Quand on voit le nombre de livres à notre disposition, je ne pourrai jamais comprendre qu'il soit autant vendu. Une nouvelle énigme de la société actuelle...
J'ai eu vent d'une parodie de ce livre, Et si c'était niais? mais je m'interroge vraiment sur son contenu considérant l'original déjà comme une parodie de la Romance...

Je remercie 100choses encore une fois qui m'a permis de découvrir réellement cet auteur et je clôture ainsi mon challenge les lectures l'on ne s'imaginerait pas lire. Je suis fier de l'avoir lu , je peux maintenant clamer "oui, je l'ai fait" ; mon seul regret restera d'en avoir parlé car cet adage est toujours valable, encore plus dans notre société de consommation : "Dites du bien, dites du mal mais surtout, parlez de moi".
Pour conclure, je vous présente ce qui fut pour moi l'apothéose côté mièvrerie. Ça se passe de commentaire :
Trois mois s'écoulèrent ainsi sans que rien vienne troubler leur intimité. Cela se produisit un mardi soir. Ils s'étaient couchés tous eux après une soirée paisible passée dans l'appartement. Après leurs étreintes complices, ils avaient partagé les dernières lignes d'un roman qu'il lisaient ensemble, puisqu'il devait lui tourner les pages. Ils s'étaient endormis tard dans la nuit, dans les bras l'un de l'autre.








28 commentaires:

  1. Hey, j'avais bien aimé La Nostalgie de l'ange, moi !! =D
    Ton article m'a bien fait rire ! Tu n'y vas pas de main morte, en tout cas XD Très virulent comme article ^^

    Je peux dire, comme toi, que je l'ai lu, mais que c'est fini (d'ailleurs c'était un emprunt, sinon je l'aurai vendu ^^). Pas de Lévy chez moi !!!

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  2. Désolé pour la Nostalgie de l'Ange, c'était juste pour comparer le larmoyant que j'ai ressenti :)
    Ravi de t'avoir fait rire en tout cas. Je suis rarement virulent sur mes articles mais là, je ne peux pas cautionner :D

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  3. Je t'admire d'être allé jusqu'au bout et d'avoir écrit un si long billet! Je n'ai pas eu ce courage! J'en ai emprunté un à ma bibli, il y a déjà qqs temps, et je n'ai pas pu dépasser la page 20. J'ai trouvé ça d'une niaiserie affligeante! Et pourtant dieu sait que je lis de la "littérature populaire", je ne me prends pas la tête avec les livres. Mais ça, ça ne passe pas, vraiment pas, c'est pas mon truc quoi!
    Mais il en faut pour tous les gouts!

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  4. Merci :)
    C'est vrai que tu lis vraiment de tout et en général, tu es assez bon public. Moi aussi... mais là, trop c'est trop :)

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  5. He ben ! J'ai pas aimé non plus la nostalgie de l'ange, quand à "Et si c'était niais ?" Il est moyen à la limite de cet auteur j'ai préféré Gay Vinci Code.
    Sinon j'avais bien aimé ce livre mais je l'ai lu y'a très longtemps, néanmoins j'aime pas tout les Levy d'ailleurs je les ai pas tous lu =D
    Bizzzzzzzz et bonne lecture.
    Florel

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  6. Merci pour ton conseil et ton passage FLo :)

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  7. J'ai lu ce livre il y a un bail et j'avais bien aimé le côté comédie romantique ! Depuis plusieurs romans, je n'accroche plus du tout à Levy et pourtant j'ai envie de lire Le premier jour pour voir où j'en suis avec lui ! ^^

    En ce qui concerne son style, c'est marrant, j'ai écrit ma critique de L'Échappée belle il y a deux jours (à paraître mercredi, j'aime bien laisser reposer un peu !) et je me retrouve beaucoup dans ce ce que tu dis de Levy mais par rapport à Gavalda !

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  8. Je pense que le Premier Jour est mieux écrit. Du moins, ça reste simple mais ce n'est pas aussi affligeant qu'ici.
    Par contre, en ce qui concerne l'histoire...

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  9. et ben tu ne peux plus d'accuser de cracher sur Lévy avec un tel billet dévastateur!
    C'est marrant je croyais qu'il aimait son côté populaire, je savais pas qu'il se revendiquait grand auteur, ni qu'il vivait aux USA, décidément..

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  10. Tu avais sans doute mal cerné ce que je voulais te dire car tu savais très bien que j'avais détesté ma lecture et que je préparais un billet assassin^^
    Décidément comme tu dis... j'ai bien aimé mener ces recherches en tout cas :)
    Merci de ton passage Sha :)

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  11. Waouh, super article .... qui m'a bien fait rire je dois l'avouer !

    D'un autre côté, j'ai beau jeu de rire puisque je ne connais pas la plume de Lévy !
    Mais, car il y a un mais, cela ne va pas durer puisque j'ai réservé Les enfants de la liberté pour le baby-challenge contemporain et qu'il vient de rentrer à la bibliothèque ... donc mon verdict sous peu (même si je pars avec un a-priori car je n'ai jamais vraiment été tentée par ces livres) !

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  12. Moi j'avais bien avais aimé ce livre, quand j'avais 16 ans ! Il faudrait que je le relise pour savoir ce qu'il en ait vraiment !

    En tout cas ton billet m'a bien fait rire ! En tout cas bravo pour ton défi !

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  13. Merci :D

    En tout cas, j'ai mis beaucoup de temps à l'écrire, pas évident de faire de la satyre avec un argumentaire difficilement cassable :D

    Je suis content de vous avoir fait rire, c'est déjà ça de gagner :)

    Aily, il y a des chances pour que tu y trouves des faiblesses mais tu pourrais toujours aimer^^

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  14. et ben!! tu n'y vas en effet pas avec le dos de la cuillère quand tu parles de l'auteur!!

    moi j'avais bien aimé ce livre, comme tous les Levy en fait ^^
    je me suis lassée finalement, mais "un p'tit Levy" de temps en temps, j'aime bien (comme Musso tiens! pareil!!)
    après, le bonhomme, je m'en fous un peu en fait...

    par contre, je n'avais pas du tout aimé "Le premier jour" (et je n'ai d'ailleurs pas lu la suite!), alors que les autres titres, c'est bien passé (bon d'ailleurs tellement bien passé que je ne m'en souviens bien souvent plus et que je mélange les titres lol!)
    mon but quand je lis un de ses titres, c'est de me divertir, de passer un moment sans prise de tête, et ça marche plutôt bien :):)

    sinon, Fioretto, je trouve ça excellent!
    j'ai lu "Et si c'était niais" (que j'ai trouvé vraiment très drôle, mais après, tout dépend des attentes et de l'humour de chacun... je te propose de te le prêter si tu veux! tu ne prends ainsi aucun risque ;)), j'ai aussi bien aimé "Gay vinci code" et plus récemment "L'élégance du maigrichon" qui regroupe plusieurs pastiches...

    tiens moi au courant ;)

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  15. comme lasardine, j'avais aimé ce livre, et je lis aussi un ptit levy de temps en temps ;)

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  16. Je comprends que l'on puisse aimer car je suis arrivé avec beaucoup d'apprioris dus à mon précédent livre de cet auteur.
    Je n'avais rien au départ contre lui mais je n'apprécie qu'on crache dans la soupe :D

    Merci pour vos commentaires en espérant ne pas vous avoir vexé. :)

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  17. Je suis tout à fait d'accord avec ta chronique Lexounet ! (^-^) j'avais lu ce roman pour savoir pourquoi Levy était si vendu et populaire et je l'ai détesté, et encore, c'est peu dire...

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  18. J'ai lu ce livre il y a bien longtemps ainsi que deus autres ouvrages qui étaient 7 jours d'éternité et l'autre c'est celui avec la couv' dessinée par Mylène Farmer.
    Je dois avouer que j'ai très peu de souvenirs de ces lectures qui sont plutôt pauvres en effet. Le seul qui m'a amusé ets le 7 jours d'éternité car c'est un duel ange-démon même si là encore c'est assez mélo.
    En tout cas, cet article a le mérite de mettre les pieds dans le plat, ce n'est pas parce-que ça marche que c'est forcément de qualité.

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  19. Quelle critique !!! Tu n'y vas pas de main morte ^^ Personnellement, je n'ai lu aucun Levy. J'avoue que ses livres me tentent très peu ( à part peut être Le premier jour ). De plus, tu soulèves des points très intéressants qui sont loin de le favoriser ^^ A l'occasion, j'essayerai mais en attendant, j'ai des livres bien plus alléchants qui patientent sagement dans ma PAL ^^

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  20. Concernant l'auteur, j'étais déjà au courant pour les couvertures. Mais je ne savais pas qu'il avait émigré parce que la France ne reconnaissait pas son talent. Tu parles ! Dès qu'un de ses livres sort, tous les médias font un ramdam pas possible.
    Sinon, je n'ai pas lu ce livre mais j'ai lu enfin presque Ou-es tu ? Et je n'avais pas aimé du tout.

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  21. ça c'est chouette, de lire ce que j'ai toujours eu la flemme d'expliquer aux lévyolâtres (que je n'ai jamais compris, on s'en doute.

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  22. Qu'est ce que tu m'as fait rire ! Tu as dit tout ce que je n'aimais pas chez lui avec plus de justesse que je n'aurais pu l'exprimer !^^ En tout cas un vrai plaisir de lire cette critique sur cet auteur que je déteste ! Merci Lexounet !

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  23. Bravo pour ta chronique. Elle est très documentée et très bien organisée.
    Personnellement, j'aime assez les Levy (mais il est vrai que je peux être très niaise des fois ;) si si !)
    J'avais particulièrement aimé 7 jours pour une éternité, où es-tu ? et toutes les choses qu'on ne s'est pas dites. Ca doit être mon côté midinette ^^
    Cependant, je ne fait pas attention (ou presque pas) attention aux aberrations dans ce type de livre, même si, l'âge venant, je suis plus difficile à berner.
    Je te remercie de tes recherches sur l'auteur, car personnellement je ne le connaissais pas. Je pense que dorénavant, j'y penserai en voyant ses livres dans une librairie ^^
    Bonne lecture !!! :)

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  24. J'ai lu ce livre il y a très très longtemps avant même que Levy devienne un tel phénomène et à l'époque j'avais aimé cette lecture. J'étais beaucoup plus jeune aussi et pas aussi regardante que maintenant.

    Je le lis toujours mais je n'y prend plus autant de plaisir et cela fait bien longtemps que Levy ne me convainct plus avec son écriture. C'est pourtant pas faute d'essayer puisque j'ai prariquement lu tous ces livres mais la sauce ne prend plus.

    Je comprend ton billet et je le respecte, tu l'as lu et tu as l'as détesté, libre à toi de penser ce que tu veux et de l'écrire avec tes mots. Je ne te jugerai jamais pour cela, je prone la liberté d'expression et il est toujours intéressant de lire un avis tel que le tien.

    Par exemple beaucoup critiquent Musso et bien cela ne m'empêche pas de l'aimer et de continuer à le lire, tout en reconnaissant que nous sommes loin de la grande littérature mais j'aime lire ça de temps en temps aussi.

    Tout ce pavé pour dire, que tu as tes opinions et que tu as parfaitement le droit de les exprimer. beau billet Lex.

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  25. J'ai ADORé ta chronique Lexounet ! Ce livre m'avait vraiment déplu ! J'ai trouvé l'histoire niaise et sans intérêt, et le style si pauvre que l'on avait parfois l'impression de lire une rédac de collégien (et encore !). En tout cas bravo pour ton billet ;)

    Evy

    P.S: petite précision, les romans de Marc Lévy ne sont pas des romans de chick-lit (je me permets de le signaler car je bosse sur ce genre - sujet de mon mémoire - deux heures par jour et je connais bien mon sujet hihi - enfin j'espère - :) D'autant que la chick-lit recèle à mon avis des éléments bien plus intéressants que ce que Marc Levy fait !)Je pense qu'on peut tout simplement le classer dans le genre romance ou contemporain !

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  26. Merci pour le compliment :)

    Je ne l'aurais pas mis en chick-lit aussi mais c'était un défi donc je n'ai pas choisi :) Et puis... Le jeu des cases, j'ai un peu de mal ^^

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  27. Ca y est, je l'ai ENFIN lu ton billet sur Levy! ENORME ces extraits!!! Hiiii je n'aime pas du tout cet auteur non plus :) et ton billet m'a bien fait marrer !

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  28. Ahah ! Je pensais avoir été méchante sur mon blog, mais après avoir lu ton billet, je reconsidère mes propos !
    En tout cas, tu m'a bien fait rire :D
    Heureusement que le livre n'était pas plus long !

    Au passage, je ne savais pas que Monsieur Levy avait un ego si démesuré (j'avais bien entendu parler des rééditions pour que son nom soit visible à 3km, mais pour son crachage sur la France...) !

    Merci Lexounet pour ce moment de détente ;)

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