Résumé : Pour des millions de lecteurs dans le monde, ce livre a été une révélation : la clé d'une quête spirituelle que chacun de nous peut entreprendre, l'invitation à suivre son rêve pour y trouver sa vérité. l'histoire est celle de Santiago, jeune berger andalou parti à a recherche d'un trésor enfoui au pied des pyramides. Dans le désert, initié par l'Alchimiste, il apprendra à écouter son coeur et à déchiffrer les signes du destin. (quatrième de couverture)
Mon avis : A croire que je ne fasse pas parti de la masse : comme ces "millions de lecteurs", ce livre n'a pas été pour moi une "révélation".
N'allez surtout pas croire que je n'ai pas aimé du tout ce conte philosophique. En effet, dès les premières pages, on se laisse bercer par cette écriture d'une incroyable fluidité qui oscille entre celle du conte pour enfant, de la fable ou encore de la poésie prosaïque. On s'attache rapidement à Santiago qui me rapelle Candide (souvenir des cours de français...), simple, crédule, courageux et j'en passe... Les divers endroits que traversent Santiago ne sont pas décrits comme des paysages mais comme des entités contenant de la vie qu'elle soit réelle (par exemple le village du magasins de cristaux contenant juste le patron du magasin, la rue et ses passants) soit abstraite (discussion avec le désert ou encore le vent).
Cependant, au fil des pages, j'ai commencé à décrocher, l'écriture devenait pesante et environ à la 150e page, je n'avais qu'une hâte, c'était que le livre se termine... les personnages autours de Santiago lui apportent tous quelque chose, un petit plus dans sa quête mais le lecteur n'arrive pas à s'imaginer ces personnages, à voir par les yeux de Santiago. Enfin, même si on peut dégager une certaine philosophie ou bien une remise en cause de sa propre vie par diverses observations de Santiago mais rien n'est exploité à 100%. J'ai lu un conte philosophique contemporain (dont je sortirai prochainement un billet) que j'ai trouvé beaucoup plus galvanisant en terme de réflexion sur soi même et des barrières psychologiques que nous nous infligeons.
Conclusion : Je ne déconseillerai ce livre à personne car on peût facilement s'y attacher. Je me suis laisser emporté mais me suis lassé, j'aurais voulu pousser Santiago dans ses derniers retranchements mais cela n'ai jamais arrivé. Je n'arrive pas vraiment à aboutir sur une phrase décrivant mon ressenti car il est difficile de décrire un sentiment qu'on aurait attendu en vain. C'est une des raisons pour lesquelles je pense lire un autre roman de Coelho pour voir s'il peût m'apporter quelque chose de neuf... Après une longue hésitation, je donne à cet ancien "phénomène" littéraire la note de 12/20.
Moi aussi, j'ai eu bien du mal à le terminer...
RépondreSupprimerPour les raisons que tu évoques mais aussi parce que le ton, trop moralisateur, m'a énervée. Et parce qu'en fin de compte, ce roman, il ne parle que de Dieu. Vraiment affligeant !